Lundi 13 janvier 2025
Whangarei / Soleil / 28°
Je crois que notre matelas se dégonfle mais Simon n’a pas l’air de le sentir. Bon, on verra bien ce soir.
Matinée studieuse pour Samuel qui a rendez-vous avec Mamou pour une évaluation d’Histoire-Géo. Ce matin le petit dej est particulièrement savoureux avec, au menu, des œufs directement cassés dans de l’eau bouillante et pochés. Facile et délicieux. A reproduire ! Sam, qui n’a pas terminé son évaluation, mange devant l’ordi. Pauvre petite chat courageux ! Le petit dej traîne pour les adultes car on papote de politique avec Rachel et on ne démarre le désherbage des ronciers de mûriers que vers 11h30. Encore une horrible plante très agressive et qui nous blesse à chaque mouvement. 😡Nino et moi pestons sans cesse (enfin surtout moi). De son côté, Simon, tel Sisyphe sur sa colline, ramasse encore et encore des pierres pour entourer le potager.
Après les mûres, nous allons nettoyer l’herbe d’un espace prévu pour réaliser ce qu’Aria nous présente comme une sorte de « cercle de méditation » L’endroit n’a pas été choisi au hasard. Il est au cœur de la propriété et a une vue incroyable sur la montagne en face. Ce projet de cercle de méditation me plait beaucoup. Nous partons de rien. Au départ le cercle n’existe même pas. Cela va être un joli projet à moyen terme. Il faut d’abord délimiter le cercle puis, le terrain étant en pente, il nous faudra décaisser un peu pour mettre le cercle de niveau et enfin l’entourer avec des pierres. Il y a du boulot.
Samuel, fatigué par son évaluation, prend une bonne pause et en profite pour refaire des cookies avec Sébastien. Les derniers ont été avalés goulûment aussitôt sortis du four.
Nous déjeunons tous ensemble vers 13h30. Nous avons remarqué que le temps des repas n’est pas considéré de la même façon partout. En effet, pour nous, le repas est un moment de partage et d’échange très précieux pour lequel nous souhaitons que chacun participe jusqu’au bout et donc reste à table tout le long du repas. Ici, dès que quelqu’un a terminé son assiette ( il s’agit principalement des enfants), cette personne a le droit de quitter la table. Surprenant ! Finalement, c’est très intéressant de comparer les styles de vie des uns et des autres et de considérer si la façon de faire que nous découvrons nous conviendrait ou non. C’est un temps de remise en perspective de nos modèles éducatifs qui nous semble très sain.
Cet après-midi, je dois absolument faire une leçon de français avec Sam car on commence à accumuler du retard mais lui n’a pas du tout envie et me le fait savoir en étant grognon. Je ne me bats pas et lui indique que je serai disponible dès qu’il le souhaitera. Au bout de deux heures il finit par me rejoindre et on peut commencer à travailler. Il est vraiment surprenant cet enfant. A la fois placide et émotif, cool et sérieux, détaché et concerné. Il sait très bien ce qui est bon pour lui et comment faire les bons choix (quitte de temps à autre à ne pas les faire). Après le CNED, c’est la récompense avec un petit plouf dans la piscine pour Simon et Sam qui sont vite rejoints par Sébastien, Sam le papa, Nino, Raphaël et Vivienne. Pour Adam, c’est séance grimpe sur les rochers de la propriété. Simon ne tarde pas à aller lui aussi à l’assaut des blocs.
Le repas du soir est un beau moment de partage. Sam le papa allume leur braséro et nous mangeons des tas de légumes au beurre de noix de coco grillés au four. Sam est aux anges ! 😂 Il ne me reste plus qu’à sortir mon ukulele pour mettre un peu d’ambiance et le moment devient magique.
Mardi 14 janvier 2025
Whangarei / Soleil / 26°
Je suis certaine que notre matelas se dégonfle. Lentement mais sûrement. Je dois absolument en avoir le cœur net. On verra ça ce soir.
Grosse journée de travail aujourd’hui pour Simon et moi. Plusieurs tâches sont à accomplir :
- désherbage des ajoncs (les trucs qui piquent horriblement)
- désherbage des agapanthes (les magnifiques fleurs bleues et blanches qui sont apparemment très invasives dans le pays),
- roulage de pierres pour terminer le tour du jardin potager,
- étalage de sciure autour du potager,
- finalisation du cercle de méditation .
On travaille d’arrache-pied pour abattre le maximum de boulot. Côté jeunes : Nino part découvrir le magasin de cartes Magic de Whangarei. Sam et Adam font du CNED à fond la caisse. Adam arrive au terme de son premier semestre et il a encore 4 évaluations à rendre. Il est au bout de sa vie !!! En fin de matinée, Nino rentra enchanté et, pour montrer sa belle joie, ouvrit en grand le four et refit des meringues.
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Mercredi 15 janvier 2025
Whangarei / Soleil / 28°
Oui, il se dégonfle ! Je l’ai pris en flagrant délit de dégonflage !! On fait quoi ? On cherche les trous ? Simon ? On fait quoi ? Rien pour le moment, on verra ce soir ? Ah bon ? Bon ben d’accord.
Ce matin, Sam le papa nous propose une petite randonnée pour aller découvrir le mont Manaia à 45 minutes de chez eux. Il fait un temps splendide. Nous sommes partants évidemment. Depuis que nous sommes arrivés, nous sommes très peu sortis de la propriété. C’est le désagrément de ne pas avoir de voiture de location. Nous sommes un peu « coincés » chez nos hôtes.
La balade sur le Mont Manaia est superbe. Nous marchons dans une forêt indigène et certains arbres doivent avoir plusieurs centaines d’années. C’est impressionnant. En redescendant, je passe beaucoup de temps avec Aria à l’arrière du peloton. Elle a suivi une formation sur les différentes espèces de plantes natives de la région et m’en explique leur histoire et leurs vertus. Elle me raconte le sacré des arbres et la poésie du lieu. Elle me dit aussi beaucoup sur la relation entre les Maoris et la nature. C’est passionnant. Je bois ses paroles même si nous avançons comme des escargots.
Avant de rentrer, nous pique-niquons au bord de la plage aux pieds du Mont Manaia. Tout semble si simple, si paisible ici loin des tracas de la vie quotidienne. Une couverture, quelques sandwichs, de bons amis, la mer et un ciel bleu. On n’est pas bien là ? Nino est sous le charme. Lui, d’habitude si casanier (c’est bien le neveu de sa tante maternelle !), dit qu’il se verrait bien habiter en Nouvelle Zélande !!
Après le repas, le rouleau compresseur de la vie nous rattrape. Il est temps pour Aria de reprendre la route car Vivienne a un cours de piscine et Nino et Sébastien ont une rencontre « Donjons et Dragons ». Tandis que Simon rentre pour préparer le repas du soir, j’accompagne Aria chez sa copine Magenta (oui, comme la couleur). Une soirée pyjama est prévue pour Vivienne et Raphaël. Nous prenons un thé, admirons les plantations, discutons du wwoofing et du récent voyage de Magenta en Californie. Un moment entre copines quoi. J’écoute d’une oreille distraite leur conversation et je pense aux miennes, de copines, et aux petits apéros qu’on fera en rentrant, aux tasses de thé qu’on boira en papotant de livres, de tatouages ou de la date du prochain atelier couture, du prochain Pop in the City, du prochain concert, de la prochaine réderie, du prochain bivouac… Vous me manquez les filles ! (les garçons un peu aussi mais quand même pas autant, désolée) !
Nous rentrons vers 19h. Sam le papa et Sébastien devaient partir ce soir pour aller chez la mamie mais, finalement, ils ne partiront que demain. Simon nous a préparé une magnifique tarte à l’oignon, un plat que nous faisons découvrir à nos hôtes. Une fois de plus, c’est la grosse régalade !! Décidément, impossible de perdre le moindre gramme en wwoofing. Pire, je prends du poids. C’est la cata !!!
Ce soir, Sébastien propose un nouveau jeu de plateau « Shadows over Camelot ». Les garçons sont partants et passent un bon moment de découverte. Pour ma part, je vais me coucher et rêver de forêts, de cascades, de magie dans l’air et de kiwis.
Jeudi 16 janvier 2025
Whangarei / Soleil / 27°
Le dégonflage se poursuit mais toujours pas d’action. J’essaie de repérer l’endroit mais je ne trouve pas. Ca me rend un peu hystérique au saut du lit. Toujours pas de réaction claire de Simon. C’est fou ça !!
Aujourd’hui est un « day off », c’est-à-dire une journée où l’on ne travaille pas. Bon, en fait, hier aussi était un day off mais on ne crache pas dessus. Sam le papa et Sébastien partent chez la mamie pour 2 jours et Raphaël et Vivienne sont toujours chez leurs copains. Aria est donc toute seule à la maison et souhaite en profiter pour se mettre à jour administrativement. Elle nous a proposé de nous prêter sa voiture pour la journée afin de pouvoir vadrouiller et découvrir la région. C’est super sympa et nous sautons sur l’occasion.
Après moultes tergiversations (Est? Ouest? Nord? Sud?), nous décidons d’aller explorer la côte Est, plus proche et avec des activités variées. Nous décollons vers 9h30 et arrivons 1h30 plus tard dans le petit village de Waitangi où a été signé un important traité pour le pays en 1840. Afin de connaître mieux l’histoire de ce pays, un musée s’impose. Nous nous rendons donc au Te Kōngahu Museum of Waitangi dont l’objet est de resituer le traité dans un contexte historique global.
Les enfants ne montrent pas de prime abord un grand enthousiasme lorsqu’on leur propose une visite guidée en anglais. En effet, la guide parle beaucoup et très vite et nous ne parvenons malheureusement pas à tout saisir. Mais, le lieu est vraiment beau et, après 50 minutes de visite, la guide se tait et nous emmène dans un nouveau bâtiment où nous avons droit à un spectacle de chants et danses sur la culture Maori. Les danses traditionnelles sont interprétées par des Maoris tatoués et investis dans leur rôle de passeur d’histoire. Finalement les enfants adhèrent et s’intéressent.
Info Histoire : L’histoire de la Nouvelle Zélande est très récente contrairement aux pays du « vieux continent ». Elle couvre seulement un peu plus de 700 ans, depuis le moment où elle a été découverte et colonisée par des populations polynésiennes, qui y ont développé une culture spécifique, la culture maorie. Abel Tasman est le premier Européen (néerlandais) à découvrir ce territoire le . Tout au long du XVIIe siècle, des explorateurs, des marins, des missionnaires, des aventuriers, ont régulièrement abordé la Nouvelle-Zélande.
En 1840, le traité de Waitangi est signé entre la couronne britannique et différents chefs maoris. Il incorpore la Nouvelle-Zélande à l’Empire britannique et donne des droits équivalents aux Maoris et aux Britanniques. Malheureusement, ce traité est très mal vécu par les populations indigènes et ce sont des décennies de guerres qui lui succèdent affaiblissant et appauvrissant considérablement les populations maories .
La Nouvelle-Zélande devient complètement autonome en 1947 et la culture maorie connait une renaissance spectaculaire à partir des années 1950. Aujourd’hui, le pays continue d’entretenir avec le Royaume-Uni des liens informels mais puissants.
Il est 13h. Les estomacs gargouillent. Nous décidons de manger dans le resto du musée avant de reprendre la route.
Après le repas, direction Russel par le ferry. Russel est une ville qui compte pour la Nouvelle Zélande car elle est la première a avoir été colonisée et a été la première capitale officielle du pays. C’est une traversée de 10 minutes où chacun reste dans sa voiture. Comme nous aimons particulièrement les bouts du monde, nous nous dirigeons vers Tapeka Point, un point de vue splendide tout au bout de la presqu’île. Il nous permet d’admirer une incroyable vue sur la Baie des îles. Il fait beau, le vent souffle tranquillement, la mer est calme. Simon et moi nous mettons à rêver. On se verrait bien acheter une petite maison ici et un petit voilier. La baie est paradisiaque avec des criques partout, des petites îles à explorer et une possibilité infinie de mouillages… Fin du rêve et retour à la réalité. On sera bien aussi à Amiens avec notre canoé gonflable à parcourir les hortillonnages. (Soupirs…).
Les temps est au beau fixe. Nous redescendons rapidement vers la jolie plage en contrebas. Les enfants ne résistent pas à l’envie de plonger dans l’eau transparente mais ils n’y restent pas longtemps car elle n’est pas aussi chaude qu’ils le souhaiteraient. Cette pause est très agréable et nous profitons pleinement de cette journée tous les cinq.
Vers 17h, nous prenons la route du retour. J’ai mal à la tête et envie de vomir à cause des multiples virages. Deux heures plus tard (et aucun vomi), nous sommes de nouveau chez Aria qui nous a préparé une belle plâtrée de pâtes à la sauce tomate. Le repas est agrémenté du récit de notre journée avec une pincée de « Beautiful » par ci et quelques grammes de « Gorgeous » par là. Notre virée fait naître de nombreux échanges autour de la culture et de l’histoire de la Nouvelle-Zélande qui pose question sous certains aspects. C’est éclairant d’avoir le point de vue des locaux.
Vendredi 17 janvier 2025
Whangarei / Nuages et pluie / 25°
La nuit a été courte. J’acte le fait devant témoins : « notre matelas se dégonfle !! » Simon n’a pas l’air d’en ressentir l’impact (ça m’énerve). Moi, je me tourne et me retourne dans tous les sens sans trouver le sommeil provoquant une houle de plastique à chaque mouvement. Du coup, en pleine nuit, je décide de me lever pour regonfler le perfide. Je réveille le pauvre Simon qui n’a rien demandé. Il s’effondre au sol prêt à se rendormir sur la moquette. Et moi, je regonfle !!! Simon remonte finalement sur le matelas quelques minutes plus tard et termine sa nuit comme si de rien n’était. Pour ma part, je savoure les quelques heures de repos qui me sont offertes.
Le temps passe si vite. Nous n’avons déjà plus que quelques jours ici. Après une journée de repos, nous sommes de retour au boulot. Ce matin, Aria doit aller chercher ses enfants et faire des courses. Nous restons donc seuls dans la propriété jusqu’en début d’aprèm. Le programme des travaux est bien calé : désherbage, débroussaillage, tri de cartons, mise en place des cartons pour faire le contour du cercle de méditation, dépôt de sciure. Nous avançons bien et Simon s’amuse comme un fou avec la débroussailleuse.
Le repas du midi tous les 5 est un peu conflictuel. Encore une nouvelle discussion sur l’utilisation des écrans et des jeux. Évidemment le point de vue varie que l’on soit enfant ou parent. Difficile de nous entendre aujourd’hui et chacun finit un peu bougon dans son coin. Mon niveau de fatigue n’arrange rien à l’affaire.
En début d’aprèm, je trouve un créneau pour avancer sur le blog. Je prends du retard dans mon journal de bord et ça m’angoisse énormément. Pourquoi? ? C’est fou de se mettre une telle pression toute seule ! Je sais que des milliers (millions? milliards?) de lecteurs attendent impatiemment le prochain post mais je ne suis tenue à aucune contrainte temporelle alors quoi ?? Détends-toi un peu Charlotte ! Cool Raoul ! Ok, on va essayer mais je ne promets rien.
Retour d’Aria vers 15h30 . Nous avons super bien bossé ce matin, je décide donc d’aider Sam à faire son devoir de français sur la poésie. Il est très concentré et la séance est vraiment agréable. Il réalise une poésie sur la ville d’Amiens particulièrement réussie et obtient 19 à son devoir !! Chapeau l’artiste !
Pour le repas du soir, Simon réalise une merveilleuse galette des rois tandis que je prépare une ratatouille. Sam le papa et Sébastien reviennent vers 19h et on passe à table rapidement. Nous faisons découvrir à nos hôtes la tradition de la galette. Ils adorent. C’est Vivienne qui distribue les parts un bonnet sur les yeux car elle refuse d’aller sous la table. Sébastien est l’heureux destinataire de la fève (improvisée avec une pierre d’ambre) et me choisit comme reine. La classe royale ! ! Les enfants veulent tous reprendre de la galette et nous devons recouper les deux parts restantes en tout petits morceaux pour satisfaire tout le monde.
Il est près de 21h. Après une expertise approfondie du scélérat gonflable (silence complet et oreille collée au plastique), je découvre deux trous. Oui, deux trous !!!!!
« Les voici les voilà, ces deux trous maléfiques
Eteignant de Morphée la voix soporifique,
Exhalant cet air pur, contenu nécessaire,
Transformant notre couche en paillasse de fer.
Les repérer déjà est une grande victoire,
Les boucher à jamais est ici mon devoir. »
Oh non !! Le CNED déteint sur moi !! Autant dire qu’il FAUT ABSOLUMENT FAIRE QUELQUE CHOSE !!!! Dormir sur un matelas qui se dégonfle, c’est un peu comme être allongée sur un chamallow qui fond. Je veux un chamallow tonique moi, un chamallow moelleux mais ferme. Bon, malheureusement, Sam le papa n’a rien pour réparer. Je vais y aller à la Mac Gyver avec du bon vieux scotch. Pourvu que ça tienne le coup cette nuit. Je voudrais tellement dormir! !!
Samedi 18 janvier 2025
Whangarei/ Nuages /25°
Bon, ben le scotch n’a pas tenu. Snif ! A deux heures du matin, le matelas gonflable est presque à plat. J’ai envie de pleurer. Je réveille Simon qui dort profondément malgré le creux abyssal formé en plein centre. On (Je) décide de poser directement au sol le petit matelas qui recouvrait le gonflable et de dormir dessus. C’est un peu dur mais c’est quand même mieux que le dégonflage constant. La nuit est un peu meilleure que la veille. Finalement, je dormais mieux dans la caravane chez Mandy. C’est pas dingue ça! !
La matinée commence doucement car la maisonnée se réveille très tard. Le petit dej est pris vers 8h30 et, de papotages en papotages, il est presque 10h quand nous démarrons le chantier. En une heure de temps, nous terminons l’aménagement du cercle de méditation. C’est vraiment très joli. On est plutôt contents de nous. Ensuite, on se met en route pour cimenter le tour du potager. Nino et Simon aide Sam le papa tandis qu’Aria et moi nous occupons de soigner des plantes.
En début d’aprèm, Aria va faire quelques courses et je m’attelle à la réparation du canapé et d’une chemise craquée. Un peu de couture sur la terrasse me fait le plus grand bien. Ça fait un moment que je n’ai pas cousu. Ça me donne envie de m’y remettre.
Vers 18h, nous prenons un temps CNED avec Adam. Il doit faire ses vœux provisoires pour son année de Première l’an prochain. Pas évident pour notre cadet qui n’a absolument pas réfléchi a son avenir. C’est beau cette insouciance ! Nous nous lançons donc dans de grandes discussions sur ses envies, faisons une liste des j’aime / j’aime pas, essayons de trouver des métiers potentiels. Finalement, c’est le métier de journaliste sportif qui ressort mais spécifiquement pour le magazine « Grimper ». Bon, ok, là c’est vraiment très précis mais c’est une première piste qui demande à être creusée. Nous finissons donc par choisir des spécialités plutôt en rapport avec les lettres. Nous rencontrons aussi un souci avec le choix de son lycée car il souhaite aller à Michelis mais notre lycée de secteur est Luzarches. Il va donc falloir trouver un subterfuge pour qu’il puisse obtenir une dérogation. Il semble que seule la spécialité Théâtre soit la portée d’entrée mais Adam est un peu frileux quant à cette option . Bon, nous avons encore un peu de temps pour y réfléchir. Allez hop, on envoie les vœux provisoires. Voila une bonne chose de faite car la date limite d’envoi était … demain.
La soirée est très agréable avec les deux familles réunies. Les nombreuses discussions que nous avons avec Aria et Sam le papa sur tout type de sujet m’amènent au constat que le mode de vie néo-zélandais est vraiment très proche de celui de la France. Que ce soit au sujet de l’éducation, de la politique, des luttes sociales, du cours des crédits, de la pauvreté… Tous ces sujets sont traités de la même manière par nos gouvernement et nous sommes peu ou proue confrontés aux mêmes problématiques. La soirée se termine sur une petite partie de Uno, jeu universel aux règles très personnelles.
Gros mal de tête pour moi en cette fin de journée. N’ayant pas envie de me shooter au triptan (une molécule de type Terminator contre les migraines), je demande à Aria de me faire un café bien fort. Il est 18h. Espérons que je pourrai quand même dormir ce soir. Je suis confiante car Sam le papa a acheté de la glue et me propose de réparer notre matelas percé. Youpi ! Peut-être parviendrons-nous à dormir sur un matelas gonflé cette nuit.
Bon, il est minuit passé et j’écris ces lignes. Malheureusement, le café n’a pas été efficace contre le mal de tête. J’ai quand même pris un cachet. Part contre il est très efficace contre le sommeil. Bonne nouvelle cependant, le matelas semble tenir le choc. Il ne me reste qu’à attendre patiemment que le sommeil vienne me chercher.