Tout droit jusqu'au matin …

A travers leurs yeux : Australie

A travers les yeux de Samuel

Ah ! L’Australie ! On a commencé fort par les Blue Mountains avec des paysages magnifiques et des belles balades. On avait un confort dans le Airbnb qu’on n’aurait jamais voulu quitter. J’ai adoré cet endroit. Il est pour le moment dans mon top 3 des lieux les plus chouettes qu’on ait vus.

Ensuite on est arrivé chez Mandy. Le premier jour était bizarre. On a bossé, il faisait très chaud, il y avait des mouches et il n’y avait pas Papa. J’étais au plus bas de ma forme quand j’ai appris qu’on allait dormir dans une caravane. Et finalement, le lendemain, je me suis dit que ça n’allait pas être si pire que ça parce que j’avais bien dormi.

Mandy était super gentille et son chien Jessie était génial. Avec Adam, on était très bien installés dans la caravane wifi pour travailler et jouer. Elle avait des panneaux solaires pour amener l’électricité. Le deuxième jour, on a aménagé et nettoyé l’intérieur pour être bien. On a poncé une table pour avoir chacun notre coin de travail.

Sur ces trois semaines, j’ai trouvé que Mandy était courageuse car tout ce qu’on a fait avec elle lui aurait pris beaucoup plus de temps toute seule mais elle l’aurait fait quand même.

J’ai détesté la chaleur et il y avait énormément de poussières et beaucoup trop de mouches à mon goût. J’ai beaucoup aimé aller à la piscine et prendre des bonnes glaces après.

Le Noël était bizarre parce qu’on n’était pas avec la famille et qu’il faisait très beau. Après, on l’a passé avec deux personnes qu’on venait de découvrir et c’était quand même un moment incroyable.

Après ce wwoofing, à Corrimal, on était super bien installés. Ça m’a fait du bien de retrouver du confort mais je me suis dit que vivre dans une caravane c’est pas la mer à boire.

En parlant de mer, j’étais content de me baigner dans les vagues avec des superbes plages. Et pour finir en quelques mots sur Sydney, grande ville, touristique avec a lot of people.

Un jour, peut-être, j’aimerais bien revenir en Australie pour découvrir les autres coins parce que ça a l’air très beau mais c’est tellement grand qu’il faudrait beaucoup plus de temps pour explorer. 

A travers les yeux d’Adam

L’Australie ! Changement de décor radical. On passe de la jungle indonésienne avec sa chaleur, ses lianes et ses forêts foisonnantes aux grands eucalyptus au tronc crème, aux falaises ocres et aux cascades, à la brume bleue, aux araignées mortelles, aux serpents, aux kangourous, aux wombats et d’autres encore. C’est fou comme c’est une bouffée d’air frais de découvrir des paysages totalement différents, une flore et une faune nouvelle. Je prends un grand plaisir à partir en rando et à explorer ce nouvel environnement. Découvrir les Blue Mountains était vraiment super, les paysages époustouflants la journée et « Arcane » le soir, que demander de plus. Mais trois jours, ça passe vite ! On prend déjà la route de notre prochain woofing…

Et c’est reparti pour un tour, et pas des moindres ! Dès le premier pas dans la propriété, j’ai su que ça allait être… différent. Pas de maison, pas de douche, pas de cuisine, seulement des caravanes et des conteneurs. Pour ne rien gâcher, à peine arrivés, il a fallu creuser un trou dans le sol d’environ 1m50 afin d’y placer une poubelle qui fera office de toilettes sèches. Il fait chaud, je suis crevé, un peu à l’ouest aussi, comme tous les premiers jours de wwoofing finalement. A la fin de la journée, les toilettes sont prêtes, la caravane à wifi/CNED aussi, avec une table et un aménagement par nos soins, et Papa est de retour. Je sens bien que c’est une toute nouvelle aventure qui nous attend !

Après quelques jours, je m’habitue à ce nouveau mode de vie, et finalement je trouve ça plutôt confortable et chaleureux ! Le CNED se passe bien, les allers-retours à Kangaroo Valley pour la douche aussi. Quelques petites glaces au passage, quelques détours chez Caroline parfois, de nombreux kangourous sur le chemin du retour, de délicieux croques-monsieur après avoir fini de bosser à 22 heure, quelques brûlages d’araignées tueuses, une visite de wombat en pleine nuit, et c’est déjà fini. C’est passé très vite, mais c’était vraiment génial.

On arrive alors à Corrimal, dans un super Airbnb. On y passe le nouvel an, encore une fois devant « Arcane ». C’est trop bien ! Enfin, l’Australie se clôture comme il se doit avec : Sydney ! C’est dingue de voir l’opéra en vrai et d’y rentrer, alors qu’on l’a vu et revu sur des cartes du monde, en photo, un peu comme un mythe, une légende ! Petite découverte des grands opéras classiques aussi, qui était très bien. Petites balades dans la ville, sur les petites îles en face, dans un parc un peu cripy, le Luna Park, … J’ai beaucoup aimé cet endroit. C’est une superbe découverte.

Pour finir, petit récap escalade. Je n’ai pas réussi à grimper aux Blue Mountains, mais heureusement il y avait un psycho- block à Kangaroo Valley ! Bon, c’était un 4c, mais il m’a fallu quand même 2 séances pour le sortir… Sinon, on est allés dans des superbes salles à Corrimal, et on a découvert une salle Arc’teryx incroyable à Sydney, avec fronton compète, kilter, moonboard, et poutres YY, le rêve !

Merci l’Australie ! J’ai vécu des supers moments et vu des choses magnifiques ! Direction la New-Zeland maintenant !!!

A travers les yeux de Nino

Le temps c’est bizarre. J’ai l’impression d’avoir écrit le dernier « À travers leurs yeux » hier. Pourtant les Blue Mountains me paraissent lointaines, à travers leur mystique brume bleutée. Je sais ce que vous vous dites : “mais quel poète !”. Ne vous en faites pas, je connais mon talent, mais arrêtez les compliments ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui. 

Déjà, l’Australie, j’imaginais ça à 90% sauvage, une espèce d’hybride mi-village de western, mi-jungle, et re mi-western derrière. Comme quoi les idées préconçues c’est pas top. En fait, l’Australie, c’est moderne dans ses grandes villes, aéré, végétal, coloré (Sydney, capitale LGBT oblige), et délicieusement vintage dans ses petits villages. L’archétype du village de série américaine. On se croirait dans un film. 

Par contre, un truc sur lequel les préjugés sont absolument exacts : les CRÉATURES.  J’avais très peur des insectes australiens et j’avais raison d’avoir peur. Grillons de la taille d’un doigt faisant des bruits de maracas sous stéroïdes, tiques paralysantes, sauterelles énormes, araignées (mortelles ou non mais généralement beaucoup trop grosses), il y a de quoi chopper des cauchemars, même si ça ne dérangeait plus Mandy. J’imagine qu’on s’habitue. Les autres animaux sont soit mortels, soit en danger mortel, soit mortellement mignons. Je vous laisse categoriser les suivants : kangourou, wombat, ibis, oiseau non nommé qui fait moins de 20 grammes. 

Outre la faune hostile, le Wwoofing fut une expérience unique. Les lecteurs assidus en connaissent déjà tous les détails, mais je tiens à souligner le fait que c’est fou quand même comme, face à des conditions de vie très sommaires, l’être humain peut rapidement passer au mode de penser “boh, c’est pas si mal”. C’est exactement ce qui s’est produit. L’absence de couloirs m’a extrêmement perturbé au début. Au bout du compte, boh c’était pas si mal.

Notre hôte était particulièrement gentille et chaque jour c’était plus de rires et de petites joies du quotidien à la puissance démultipliée. Trois semaines, ça permet de créer beaucoup de liens. Je regretterai beaucoup Mandy et Jessie, sa magnifique chienne, et je me rappellerai de tous les bons moments passés ! 

Quand aux gîtes, ils furent parmi les meilleurs qu’on n’ait jamais vu (sans doute en partie grâce au retour du confort après la vie en caravanes  et sans eau courante). 

L’Australie fut vraiment une merveilleuse aventure, que ce soit en terme de rencontre, de découvertes, de moments (on a vu Arcane, fêté Noël en été, le nouvel an en avance, et regardé notre premier opéra pour certains !) et de paysages. Absolument inoubliable !!! J’espère pouvoir y revenir un jour ! 

A travers les yeux de Simon

Dès notre arrivée en terre australienne, juste après avoir rempli les formalités de rigueur visant à protéger leur île (interdiction d’importer des graines, nettoyage impératif des chaussures…), nous prenons la direction des grands espaces et de la nature. Les Blue Mountains, lieu parfait pour se ressourcer, retrouver le calme et la quiétude et emmagasiner de l’énergie avant nos trois semaines de wwoofing. Un cocon familial au milieu de la nature.
Puis Kangaroo Valley. Déjà c’est une épreuve de laisser femme et enfants pour un aller-retour jusqu’à Sydney et rendre la voiture, seul ça cogite beaucoup. « Dans quelle galère je les ai laissés ? Trois semaines à vivre en mode camping caravane sans eau ni électricité ? Dans quel état je vais les retrouver tout à l’heure ? L’Indonésie c’était quelque chose avec des conditions spartiates mais là on continue. On voulait de l’aventure et sortir de notre fameuse zone de confort et bien on est servis. Est-ce que ça va le faire ?…. »
En fait, je les retrouve souriants, assis sur un banc à la gare de Bowral. Ils ont bien mangé, ils ont installé des toilettes sèches, ça a l’air d’aller.
Et finalement, on s’adapte à ces conditions, à la chaleur, aux mouches, aux installations précaires, au peu de confort.
Surtout on découvre une femme, Mandy, et forcément on a envie de l’aider, de faire un maximum, on ne compte pas nos heures de travail, on commence tôt et on finit parfois très tard, à la frontale. Et si on avait plus de temps on ferait ci et ça, on pourrait faire comme ci ou comme ça. Bref, dans ce grand chantier on aimerait faire avancer les chose. Malheureusement le temps file à une vitesse folle et Mandy est limitée actuellement physiquement. Quoi qu’il en soit on apprend beaucoup, on partage, Mandy donne beaucoup.
Alors, sortis de la propriété, on aura juste visité le village, la piscine, les deux glaciers, le shop de bières, la station essence, fais des aller-retour jusqu’à Bowral pour les courses et aider Carolyn et fais une promenade à Fitzroy Falls. Ça fait peu niveau visite de la région mais là n’était pas l’essentiel.
Après ces trois semaines, le confort de notre Airbnb à Corrimal fait le plus grand bien à nos corps. Les bains dans les vagues australiennes, le retour dans les salles d’escalade, la course… Mais on ne peut s’empêcher de penser et si on avait eu plus de temps, on aurait pu aider plus encore …
Ce goût du « on aurait pu faire plus » qui revient régulièrement après nos wwoofing, ce sentiment parfois d’abandon, il faut le digérer. Corrimal c’est aussi là où nous sommes passées de l’an 2024 à 2025 et donc à une année de plus pour ma carcasse. La cinquantaine se rapproche. Aïe aïe aïe !
Et enfin, pour clore le chapitre australien, Sydney. Nous sommes en plein cœur de la ville, tout se fait à pied et on rejoint le centre par les parcs, jardins, baie et opéra. Un chemin très nature en pleine ville. La ville est jeune, animée, branchée, sportive.
L’Australie, enfin le petit bout d’Australie que nous avons découvert, nous aura offert une palette très large de paysages, d’ambiances et d’animaux. Le pays a été aussi riche en émotions et partage. Quelle expérience chaleureuse dans tous les sens du terme ! 
 

 


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