Tout droit jusqu'au matin …

A travers leurs yeux : Norvège

A travers les yeux de Simon
 
Voilà, c’est dans l’avion qui nous mène vers notre deuxième destination, le Vietnam, que je prends le temps de revenir sur ce début de voyage, un petit bilan de notre séjour en Norvège. Charlotte a réclamé un petit texte à chacun de nous pour partager dans le blog. Exercice de style pour certain, exercice tout court pour d’autres. Écrire n’est pas une chose facile mais finalement plus simple que de parler (surtout en anglais pour ma part). On peut prendre le temps, se relire, peser ses mots.

Alors pour rappel l’objectif du voyage c’est découvrir, vivre, aider et partager avec des habitants.
On a débuté ce voyage par la Norvège pour diverses raisons déjà évoquées dans le blog. Un pays que j’imaginais facilitant pour se lancer dans l’aventure, pas de décalage horaire, une façon de vivre assez proche de nous, de la nourriture européenne bref on devait démarrer en douceur. Et c’est bien ce que la Norvège nous a réservé avec en prime une météo particulièrement favorable.

Oslo nous a séduit par sa diversité architecturale, ses quartiers animés, sa propreté et sa sportivité.
Le wwoofing, pour une première expérience, j’ai été ravi d’aider, de travailler de mes mains, porter, soulever, couper, casser. J’aime enseigner, j’aime travailler à la MDPH mais je retrouve le plaisir du travail manuel, je retrouve le plaisir des chantiers pendant les vacances estivales lorsque j’étais ado puis jeune adulte et la joie de voir le résultat, le fruit du travail. J’étais très demandeur et j’espère ne pas avoir été trop pressant auprès d’Inger Toril. Nous arrivions à trois travailleurs en même temps à une période où il y a peut-être moins de travail. En plus, Inger Toril jongle entre son travail, la ferme et sa famille. Il a fallu trouver l’équilibre pour tous et tout cela s’est fait de façon très simple dans la bienveillance et le respect de chacun.

Après trois semaines entre Breie et Breidal, le road trip nous a permis de découvrir une toute petite partie de la Norvège avec des paysages magnifiques entrecoupés de nombreux tunnels. Le retour vers une grande ville comme Bergen n’a pas été aisé. Trop de bruits, de circulations, le premier soir il n’y avait pas beaucoup d’entrain mais plutôt le souhait de reprendre la direction des fjords, des montagnes ou des grands plateaux. Et finalement juste au-dessus de Bergen, le lendemain, on a retrouvé le plaisir des balades et des points de vue. La suite a été dans la continuité avec des vues superbes, des horizons, des hauteurs, des couleurs et le calme.

Alors est-ce que la Norvège a permis d’atteindre les objectifs? La réponse est clairement oui.
Est-ce qu’on y reviendra? J’en ai très envie. Il y a encore beaucoup à découvrir. Et puis j’aimerais recroiser un jour Inger Toril et sa jolie famille.
Est-ce qu’on se verrait y vivre? La réponse est, pour ma part, un grand oui. Attention toutefois, un peu de clairvoyance, il nous a souvent été répété que la Norvège s’était montrée à nous sous ses plus beaux jours. L’hiver doit y être rude.

Et la suite ? Eh bien, il y a un peu d’inquiétude car là, pour le coup, on va s’éloigner de notre quotidien en terme de culture, de climat et de nourriture. Et puis le monde, le bruit, la concentration urbaine… que nous réserve Hanoï ? Est-ce que le calme et la quiétude norvégienne peuvent résonner au Vietnam ? L’aventure continue …

 

A travers les yeux de Nino

Alors alors alors. Que dire ? 
Déjà, le premier ressenti. Le premier pas en Norvège, ça a été “c’est la France en plus classe”. En grande partie dû au sol de l’aéroport (on aurait dit du marbre !). 
Le ressenti final à plutôt été de l’ordre du “c’est beau !”. Entre les grandes forêts, le ciel étoilé, les lacs gelés, l’air remarquablement pur, ça avait tout d’un pays épuré, sans trop de gens (ce qui est vrai) ni trop de pétrole (ce qui est faux), en équilibre. 
Les deux gros défauts sont liés, malheureusement. 
Défaut 1 : il fait quand même vachement froid. 
Défaut 2 : on n’a pas eu de neige. 
Bon le 2 est plus un regret, mais franchement, ça a fait du bien de découvrir ce pays avec ses couleurs de soleil. Niveau nourriture, c’était merveilleux. Je ne me rappelle pas d’un plat que je n’ai pas adoré. Même les pommes sont vraiment délicieuses. 
Je me souviendrai particulièrement des vaches qui nous ont accompagnés sur le chemin pour manger lors des premiers soirs de wwoofing, de la beauté des cascades (y’en a partout c’est incroyable), notamment le paysage sous le gros pont tout tordu, du tour en quad le nez au vent (merci Papa c’était trop cool), les randos qui étaient magnifiques et ce splen dide premier pays que fut la Norvège. 
Ce calme frisquet me plaisait bien et il va me manquer (ce qui m’empêchera pas de savourer les prochains pays aussi !) 

P-S : Pour info, quand ma mère mentionne que je suis sur mon téléphone, je tiens à préciser que j’y suis pour d’excellentes raisons : j’ai fini une trentaine de mangas en un mois. Fallait bien que je défende mon nom, heh !

A travers les yeux d’Adam 

Bon, bah c’est parti !

La Norvège. Je pense que c’était le combo parfais entre dépaysement et confort : l’idéal pour une première étape. D’abord, il y a eu Oslo, magnifique, une architecture qui laisse sans voix, pleine de vie, et toute la culture Norvégienne à découvrir. Ce petit frisson du voyage et de la découverte.

Puis, on quitte la ville pour se rendre dans un petit paradis perdu dans la nature norvégienne, avec une petite famille sur une colline. On y découvre la vie en Norvège, les paysages, la langue, la nourriture, et toute la famille. Des moments inoubliable de partages, découvertes contemplations, de jeux, de rires… Merci.

Bon, le revers de la médaille, le CNED. C’est long, c’est répétitif, c’est souvent incompréhensible. Comme d’hab, vous me direz. Mais bon là t’es devant un écran parfois complètement débile sans aucun ami avec qui discuter 2 minutes pour se détendre un peu. Mais bon, j’ai la chance de vivre cette année unique, je vais pas non plus me plaindre.

Ensuite, au revoir le woofing, et bonjour road trip entre les montagne enneigées, les cascades de 12 mètres, les forêts couleurs automne, les églises vikings, les rivières, les canyons, le monde dans ce qu’il a de plus beau. C’était vraiment magique, et hors du commun.

Et l’escalade ? On a réussi à trouver des salles un peu partout, de magnifiques salles immenses à Oslo, une très beau mur de diff à Bergen, avec de superbes ouvertures, franchement, un plaisir. Donc l’escalade en Norvège, c’est validé, surtout qu’on n’est même pas passé du côté de Flatanger ! Qui sait si on n’y retournera pas un jour…

Et enfin, retour à la réalité, à la ville, à Oslo, à l’avion (pas facile de le prendre quand tu te dis que tu participe activement à la destruction de tout ce sur quoi tu viens de t’émerveiller pendant un mois …). Mais ça y est, ce petit frisson de la découverte, de l’inconnu, de l’aventure te parcourt de nouveau et tu ne te dis qu’une seule chose, on y va !

A travers les yeux de Samuel

Avant de partir, je ne me rendais pas compte que c’était un voyage d’un an pour un tour du monde. J’avais l’impression que c’était des vacances. Quand on a dit au revoir à Papou et Mamou, j’ai commencé à m’en rendre compte. Quand on est arrivés à Oslo, ça m’a fait penser à la France au niveau des centres commerciaux, des  quartiers d’habitation, des musées mais pas du tout l’architecture qui est vraiment spéciale (je ne sais pas comment la décrire). 

Après Oslo, pendant le temps du wwoofing, on a rencontré des gens super sympas, toute la famille d’Inger Toril. On s’est bien entendus. On a eu de la chance de tomber sur un wwoofing aussi chouette pour notre première expérience. J’ai trouvé que la ferme était super jolie et l’environnement très sympa. Les randonnées étaient super belles. Et surtout j’ai adoré le dimanche midi où on a mangé au bord du lac. J’ai pas trop aimé le ragout d’élan. J’ai pu un peu jouer au basket et c’était chouette !

Le CNED au début ça allait mais quand il a fallu commencer à rendre les devoirs (75 dans toute l’année !!!!!! Non mais ils sont fous ! ), j’ai un peu paniqué. Maman m’a fait un joli tableau excel pour le suivi des leçons et le rendu des devoirs pour que je parvienne à m’organiser. Les cours avec Mamou en visio m’aident vraiment beaucoup car je suis bien concentré et je peux avoir de l’aide quand j’en ai besoin. Car le reste du temps, je travaille tout seul face à Adam donc je dois beaucoup me débrouiller seul. J’ai beaucoup aimé jouer avec les enfants. Je n’étais pas très triste de partir car on n’a pas eu trop le temps de s’attacher mais un peu triste quand même car on commençait à les connaître. 

En partant de Breie, j’ai trouvé que notre premier AirBnB était le meilleur de toute ma vie. J’ai vu un super matelas super génial, confortable et tout. Et j’aimerais qu’on m’achète le même en rentrant. Les AirBnB après c’était un peu nul : auberge de jeunesse, mini logement, sous-sol sauf le chalet qui était super. J’adore les paysages de la Norvège avec la neige et les cascades, les fjords et les montagnes. 

Je reste en contact avec ma classe à Rivery grâce à Mme Bellard, ma prof d’italien et grâce à mes amis. Et j’ai des nouvelles régulières (très très régulières) de toute la vie du collège grâce à my BFF Maylis qui me raconte TOUT !!! Et ça, c’est génial, car j’ai l’impression d’y être.  Merciiiiiiiiiiiiiii !

J’appréhende un peu le Vietnam car je sais que ça va être un mode de vie complètement différent et qu’il va faire très très très chaud. Mais je lâche rien !!

5 reflexions sur “A travers leurs yeux : Norvège

  1. Delphine

    Une belle histoire à cinq voix… Et pour les enfants, ces écrits devraient largement être validés par le cned! Non mais…

  2. Rozanes’family

    Chapeau bas à tous les cinq 👍 et merci de nous faire partager tant de choses ! Courage pour le CNED, car au-delà des cours, ça va vous apprendre à être autonome et organisé, ça va vous paraître tout facile après 😊 on vous aime d’amour d’amour d’amour ❤️❤️❤️❤️❤️ on pense beaucoup à vous, vous nous manquez, mais on est heureux pour vous, profitez 😘

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