Tout droit jusqu'au matin …

L’heure du Wwoof

Lundi 9 septembre 2024

Breiedal / Pluie, pluie, pluie / 18°

Réveil ce matin en pleine forme. Nos chambres sont parfaites. Simon et moi avons un lit big big size avec couettes à part. Je vais enfin pouvoir dormir sans qu’il prenne toute la place et toute la couette. (Joke !)  Les enfants sont logés au deuxième étage avec une grande chambre composée de trois lits une place. Ils ont donc leur espace à eux qu’ils investissent rapidement pour lire, écouter de la musique, glandouiller, faire leur « renfo », discuter avec leurs potes sur Whatsapp car, comble du bonheur : on a une connexion Wifi de DINGUE !!! Et je pense que ça, plus que tous les pots de nutella, les anniversaires à Kiddyteuf, les repas tacos ou les soirées ciné, c’est le top du top de la béatitude du nirvana de l’allégresse ! Aaaah ! les générations changent. Que voulez-vous camarades !

Aujourd’hui, la Norvège nous accueille à bras ouvert. Pour ne pas nous donner le mal du pays, elle nous a réservé un bon vieux temps picard comme on l’aime : de la pluie TOUTE la journée. La veille, Inger Toril nous avait expliqué que nous ne pourrions pas commencer à wwoofer avant 2 jours car elle devait s’absenter pour son travail. Nous passons donc ce premier jour dans la maison sans pouvoir mettre notre nez dehors. C’est CNED et lecture à gogo !

Nous apprenons à connaître Kåre et son mode de vie. Nous constatons qu’il ne mange pas du tout en même temps que nous : une petite collation froide à 9h (le petit déjeuner), une autre à 11h (le déjeuner) puis un repas chaud et conséquent à 16h (le dîner) et une très légère collation à 20h (le post dîner). Horreur et damnation : aucun apéro en vue ! Snif !

De notre côté, nous n’avons pour le moment que peu de nourriture à nous mettre sous la dent. On se fait des tartines de pain-beurre-fromage en attendant patiemment le soir et le repas avec la famille d’Inger Toril. Je suis un peu angoissée par cette question de la nourriture : mes enfants pourront-ils manger à leur faim ? Devrons-nous aller chercher des plantes dans la nature pour survivre ? Bon, personne n’a l’air de se plaindre pour le moment, profitons-en !

Nous expliquons à Kåre comment jouer à Séquence, un jeu de cartes très chouette dont j’ai reproduit le plateau sur du tissu pour pouvoir l’emporter dans nos sacs (Merci Maylis pour le coup de main). Il adore et gagne la partie. Ouaip, c’est probablement la chance du débutant…

Le mari de Inger Toril, Frederik,  vient nous chercher vers 18h30 et nous emmène jusqu’à leur maison (située à 1km de la nôtre). Ils nous présentent leurs enfants : Eiril (7 ans aujourd’hui même), Herman (14 ans) et Alfred (16 ans) et leur chien (Birke). C’est une très belle famille et leur maison est magnifique avec des poêles à bois dans chaque pièce, de grands espaces et une vue incroyable sur la vallée. Inger Toril a cuisiné un plat de lasagnes préparé avec la viande de ses vaches et accompagné d’une salade et de betteraves blanches poêlées. Un vrai régal ! Ses lasagnes surpassent celles de Simon et, pour ceux qui ont déjà gouté les lasagnes de Simon, autant dire que c’est une prouesse.

Nous passons un merveilleux moment avec toute la famille en essayant de communiquer tant bien que mal en anglais, agrémentant la langue de quelques mots en français, en norvégien et en langue des signes.

Retour à la maison vers 21h et soirée tranquille.

 

Mardi 10 septembre 2024

Breiedal / Soleil et cumulus / 17°

Très beau temps ce matin. Idéal pour aller découvrir les alentours. Nous avons hâte de sortir car la journée pluvieuse d’hier nous a contraint à rester enfermés. Matinée studieuse avec deux heures de CNED, petit repas rapide à midi (nous gardons encore notre rythme français) puis, enfin, nous enfilons nos chaussures et nos pulls pour aller marcher. Ce matin, Simon est parti courir pour faire un premier repérage. Ses 10 km de course se sont transformés en 11,5 km de course et marche sur routes et chemins, en terrain sec et humide, en descentes et montées. Perdu dans la forêt norvégienne au bout de quelques kilomètres, il a fait appel à sa montre connectée qui a eu la gentillesse de lui indiquer le bon chemin (merci Garmin !). Ainsi après avoir traversé un champ, franchi une rivière (merci Gortex !) et gravi une belle butte, il a finalement pu rentrer à la maison sain et sauf (merci mon Dieu !).

A 14h, Simon prend donc la tête de notre petite promenade. Le paysage est superbe, immense, vallonné,  sauvage, offrant des forêts de sapins à perte de vue. Surprise du chef : au bout de notre balade se trouve une belle cascade. L’eau est omniprésente dans cette région. C’est rassurant au regard du contexte actuel.

Nous rentrons en fin de journée pour bouquiner et refaire un peu de CNED. RAS sur la soirée qui se passe tranquillement et se termine par un joyeux Séquence avec Kåre.

Mercredi 11 septembre 2024

Breiedal / Ciel nuageux / 15°

La température descend petit à petit et nos pulls et autres doudounettes ne sont pas de trop lorsque nous sommes à l’extérieur. Ce matin, Simon trépigne d’impatience : il est enfin venu le temps du wwoofing. Comme convenu la veille, Inger Toril nous donne rendez-vous à 9h pour nous expliquer les travaux envisagés durant notre séjour. Plusieurs chantiers sont identifiés : créer une zone de permaculture pour de futures plantations, nettoyer la grange et l’étable qui servent d’abri aux vaches pendant les mois les plus froids, construire des barrières pour le poulailler d’hiver, imaginer une structure pour délimiter les zones de permaculture.

Nous parlons du potager avec Inger Toril et elle nous explique qu’elle a beaucoup de mal à faire pousser des plantes à Breie car la météo peu clémente et les températures froides, même en été, entravent la croissance des végétaux. Elle aimerait pouvoir agrandir son jardin potager mais elle est seule à s’occuper de l’entretien de l’ensemble de la propriété. Ses enfants et son mari ne peuvent pas beaucoup l’aider dans ses tâches et force est de constater qu’il y a beaucoup à faire dans une telle ferme pour une femme seule (petite pensée au ranch flessellois 😊).

Après avoir fait le tour du matériel et avoir revêtu la parfaite tenue du fermier contemporain, nous commençons à travailler pour créer la zone de permaculture en y entassant du bois puis du fertilisant (joli mot pour désigner les fientes d’oiseaux) et enfin de l’herbe sèche. Ensuite, avec le tracteur, Inger Toril apporte des gros sacs de fertilisant que nous déchargeons à la pelle dans sa grange. Nino est à fond ! Il nous aide dans toutes les tâches sans jamais rechigner. En même temps, sa résolution de l’année étant de prendre de la masse et n’ayant pas de salle de sport à proximité, il faut bien qu’il trouve un moyen de se muscler !

Après 4 heures de travail, nous rentrons à la maison retrouver les deux jeunes bien studieux (bizarre cela cacherait-il quelque chose ? Ah ben non. Ils travaillent pour de vrai).

Nous sommes invités pour le déjeuner par Kåre à l’unique restaurant (disons plutôt la cantine) du petit patelin situé à 5 km de là à Bruflat. Nous prenons un maxi taxi à 13h30 et avons droit à une  visite guidée par notre hôte qui nous explique l’organisation de leur village, l’histoire de l’église et de la construction des bâtiments, la salle communale financée par les donations des habitants… Le dîner est prévu à 14h30. Notre rythme commence doucement à se décaler. C’est du ragout d’élan, comme chez Aina. On se régale. Le dessert est succulent : un gâteau chocolat-cannelle digne des excellents desserts de ma petite belle-sœur.

Nous remontons à la maison vers 16h30 et refaisons un peu de CNED puis un jeu avec Kåre : il s’agit cette fois du petit train mexicain. Nous n’avons pas pu l’emporter avec nous car le jeu est beaucoup trop lourd pour nos sacs mais Inger toril en a un. Ça tombe bien !

Love info: c’est aujourd’hui l’anniversaire de nos 20 ans de mariage ! C’est pas dingue ça ?!! Et pour fêter ça, Simon passe 2h30 à faire cuire des crêpes car nous avons prévu de préparer le dîner pour nos hôtes le lendemain. Au menu : ficelle picarde. Trop romantique ! 😊

 

Jeudi 12 septembre 2024

Breiedal / Soleil / 12°

Hop ! Hop ! Hop ! On ne perd pas de temps. A 9h tapantes, nous sommes prêts à démarrer notre travail. Aujourd’hui c’est nettoyage de la grange. Nous enfilons nos combinaisons et nos bottes et c’est parti pour l’huile de coude car le karcher est HS. Nous sommes plutôt satisfaits de notre boulot.

Après une bonne douche, nous préparons les ficelles picardes et mettons la table. Aujourd’hui, nous prendrons le dîner à 17h. Le repas est chouette. Tandis que Eiril entame une partie de Séquence avec Adam, Nino et son grand-père, Simon et moi allons montrer notre travail à Inger Toril. Elle est ravie. Habituellement, elle réalise cette tâche seule et met, de ce fait, beaucoup plus de temps. Ce moment est précieux pour nous car nous sommes en train de réaliser ce pour quoi nous avons quitté notre maison et nos proches : aider et partager.

Soirée tranquillou tous les 5 dans notre lit devant « Les 3 frères ». Ouaich, bof, le film a mal vieilli et la prestation des Inconnus pas dingue. On va peut-être tenter de regarder des films norvégiens désormais.

Vendredi 13 septembre 2024

Breie / Soleil / 12°

Ce matin, l’herbe a gelé. Le givre sur les feuilles me procure une sensation d’apaisement et de douceur. Je souris seule devant la fenêtre…

Nous réveillons les enfants à 8h, comme tous les jours. Ils ne se plaignent pas d’avoir à se lever alors que rien ne les y oblige. Ils nous rejoignent tranquillement pour le petit déjeuner. Ils ont l’air heureux d’être là. Le matin, nous chuchotons pour ne pas déranger Kåre qui se repose encore . Il doit avoir dans les 80 ans, un peu plus peut-être. Nous devons donc être vigilants à ne pas trop bousculer sa routine.

Le programme de la journée est posé : CNED pour les d’jeun’s, deuxième séquence du nettoyage de la grande pour Nino et Simon, récolte de miel pour moi avec Inger Toril et sa sœur Gul Christine. Je suis ravie de pouvoir vivre une récolte de miel en Norvège (faute d’avoir pu trouver le temps à Creuse 😊).

Une fois dans la voiture, en discutant avec les deux sœurs, je m’aperçois que je n’ai absolument rien compris ! Il ne s’agit pas du tout de récolter du miel mais d’aller acheter du matériel pour un projet futur d’installation de ruches dans la propriété. Déception ! Il va falloir que je bosse encore un peu mon anglais.

Le trajet est très sympa et les discussions avec mes co-voitureuses vont bon train. Nous progressons en direction d’une ferme complètement perdue au milieu de la forêt norvégienne. Une fois arrivées, nous faisons connaissance avec l’apiculteur et sa femme et là, pendant une bonne heure, je suis baignée dans le norvégien. Wapoupou ! Incompréhensible ! Je souris quand les autres sourient, je prends un air grave quand la conversation devient plus sérieuse et, de temps à autre, je me perds dans mes pensées en écoutant la musique étrange de la langue norvégienne. Nous finissons par emporter le matériel désiré et c’est reparti dans l’autre sens. Bon, drôle de matinée. J’ai carrément abandonné mes hommes à leur dur labeur pour faire une balade en voiture. D’aucun pourrait penser que j’ai « tiré au flan » mais je préfère dire que j’ai « travaillé mon agilité sociale et linguistique».

Retour à Breie. Petite collation rapide. Préparation de deux gâteaux pour l’anniversaire de Eiril qui nous a invité à rejoindre ses copains de classe. Je réalise en vitesse un petit cadeau en origami, démarre la pâte pour une première tentative de pain homemade. Et hop, direction la petite maison en haut de la colline.

L’anniversaire d’Eiril est tout a fait semblable aux anniversaires français : joyeux, speed et bruyant. Nous sommes heureux de pouvoir partager ça avec nos hôtes. Il est 16h. On passe à table pour une belle assiette de saucisse – purée – haricots rouges. Miam ! On commence à s’habituer au rythme des repas.

Nino parvient à discuter avec tout le monde et même à faire des blagues en anglais. Allez, je ne peux pas m’empêcher d’en livrer une : on est en train de parler de vin et des zones de viticulture en Norvège et Nino dit « Why not ? – Wine not ? ». Pas mal pour une première.

Samuel est ravi car nos hôtes ont un ballon de basket et un panier. Il va enfin pouvoir assouvir ses désirs de dribble et de dunk. Ouf ! Il commençait à sauter partout dans la maison, cela devenait gênant.

Retour à la maison vers 19h pour soirée tranquillou. La seconde sœur de Inger Toril, Syn Karen, apporte son chat, Lili, à son papa pour la semaine. Chouette ! Grande pensée à notre Sherlock qui nous manque.

Samedi 14 septembre 2024

Breiedal / Soleil / 14°

CNED le matin pour Adam et Samuel, encadrés par Lolotte, et travail dans la grange pour Simon et Nino.

Grosse prise de tête sur la leçon de français de Sam. On part direct sur le subjonctif !!! Wahou ! Le pauvre n’y comprend rien et moi j’ai bien du mal à l’aider. J’essaie de retrouver autant que possible mes souvenirs d’il y a … 30 ans (mazette, ça fait loin !) mais tout est vague et confus. Nous demandons des réponses à Google mais c’est pas foufou. Adam a pitié de nous et tente, lui aussi, de nous aider mais en vain. Au bout d’une heure de galère, je décide de jouer mon joker « appel à une amie ». Notre prof de français préférée me répond aussitôt et s’interroge également sur la pertinence pédagogique de démarrer par une notion aussi complexe. Elle nous enverra bientôt des cartes mentales pour qu’on puisse revoir toutes les conjugaisons depuis le début, histoire de repartir sur de bonnes bases.

Pour le moment, nos avis sur le CNED sont plutôt très mitigés mais donnons à CNED une chance de faire ses preuves dans le temps. J’aurai probablement le loisir d’ici quelques semaines de faire un article beaucoup plus complet sur ce sujet.

Après notre collation méridienne, nous empruntons la voiture de notre hôte pour aller faire un tour dans un patelin un peu plus important à une vingtaine de kilomètres : Fagernes.

Une fois de plus, nous sommes surpris par l’architecture du pays. Les bâtiments ne dépassent jamais deux étages laissant une vue bien dégagée sur le paysage alentour.

Nous rejoignons un grand parc d’activités situé en plein cœur du village et à côté d’un très joli lac. Séance basket, padel, balade, lecture. Les enfants sont heureux de se dépenser.

Tandis que Adam et Simon partent  grimper, je pars visiter le village avec Nino et Sam qui s’amuse avec sa GoPro toute neuve. L’environnement est très mignon avec une petite île centrale très sauvage.

Après une petite pause goûter et en attendant les grimpeurs, nous revenons au parc où Samuel part jouer seul au basket. Je décide d’aborder une famille de Norvégiens pour proposer aux deux enfants d’environ 8-9 ans de jouer avec lui. Bon, au début c’est un peu compliqué puis la sauce prend et Samuel finit par beaucoup d’amuser avec le jeune garçon.

Retour à Breie vers 17h. On retrouve nos hôtes chez eux vers 18h pour une soirée tacos. Les enfants sont ravis ! Inger Toril est entourée de ses deux sœurs et de leur famille. Nous passons une superbe soirée très amicale avec de nombreuses discussions dans tous les sens. Les garçons se bourrent de tacos et nous rentrons vite nous coucher.

 

Dimanche 15 septembre 2024

Breiedal / Soleil voilé / 17°

Grasse matinée pour les garçons aujourd’hui. Pas de CNED le dimanche.

Réveil matinal pour moi car je pars rejoindre Inger Toril et Gul Christine. Cette fois, c’est la bonne, je vais aller voir les ruches. Une fois les combinaisons revêtues, nous allons vérifier si les deux ruches vont bien, si la reine est toujours là, si des larves ont été pondues, si les abeilles sont en forme. Bref, petit check pour s’assurer que tout va bien et leur donner du sirop sucré afin qu’elles puissent se nourrir et survivre à l’hiver car oui, en Norvège en septembre, « Winter is coming« . Nous récupérons également quelques cadres pleins d’alvéoles remplies de miel. C’est une superbe expérience. Les deux sœurs sont très complices dans leur passion. Elles prennent leur temps pour observer les ruches et protéger les abeilles.

Pour être tout à fait honnête, je ne fais pas la fière en plein milieu de l’essaim. Le sonore « bzzzzzzz » des centaines d’abeilles autour de moi me rappelle quelques soirées adolescentes où, avec ma copine Céline, nous regardions des films d’horreur blotties l’une contre l’autre. Je garde en mémoire des images terrifiantes du long métrage  « L’invasion des abeilles tueuses  » qui m’avait valu à l’époque quelques nuits blanches.

Dans l’après-midi, nous allons faire une promenade jusqu’à leur cabine au bord d’un lac. Nous sommes sous le charme du lieu. Nous allumons un feu de camp (nous avons de la chance, aujourd’hui est le premier jour de la saison hivernale où les feux sont autorisés) et mangeons nos sandwichs autour de l’âtre. Puis nous allons faire un tour sur le lac avec leur canoé qu’ils nous prêtent. L’environnement est paisible. Il n’y a pas âme qui vive autour de nous et une apaisante tranquillité nous enveloppe.

Nous restons 3 heures dans ce petit paradis avant de reprendre le chemin de la maison pour une soirée peinarde. Il s’agit de bien dormir car demain nous reprenons le chemin du travail.

 

11 reflexions sur “L’heure du Wwoof

  1. Delphine

    Moment privilégié que de vous lire, comme dans une bulle. Do not disturb… À consommer devant un feu de cheminée, sous un plaid, un mug fumant dans la main. Et puis ça n’est pas sans convoquer certains de mes meilleurs souvenirs et expériences down under.
    Bisous les amis.

  2. Aliénor

    Belle plongée dans votre quotidien norvégien ! Avec cette aisance littéraire, j’ai presque hâte que l’hiver rude arrive et nous plonge dans l’ambiance des plus grands polars norvégien !

  3. Fabien

    Superbe. Y a un petit côté Pékin express dans ce récit et cette aventure. Ca a l air génial. J hallucine qu il y ait un padel extérieur alors qu il n y en a pas à Amiens. Bien à vous les amis. Ps: pour le subjonctif y a le même en espagnol, qu il puisse se rassurer et progresser

    1. Émilie

      C’est officiel, nous avons un gouvernement d’extrême droite. Ne revenez pas, demandez l’asile aux fermiers norvégiens, c’est tout ce qu’il reste à faire ! Pour l’instant vos tâches ne sont pas passionnantes mais je vais quand même lire la suite pour savoir comment vous réussissez à vous débrouiller en permaculture. Si vous êtes aussi calés en buttes sandwichs qu’en subjonctif, ça risque d’être intéressant !

  4. vanel marie-jeanne

    merci de nous faire partager cette magnifique expérience que je connaissais pas, je ne savais même pas ce que voulait dire Wwoof
    j’ai dû demander à l’ IA …
    bravo , j’espère que Charlotte aura toujours assez de temps pour nous raconter vos exploits
    bisous à vous

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