Samedi 12 avril 2025
Rosillas/ soleil / 20°
Réveil grognon pour Charlotte ce matin mais elle ne parvient pas à l’expliquer. C’est peut-être simplement le réveil…
Au programme ce matin, un peu de travail en autonomie à la machette encore et encore. On n’en voit pas le bout de ce champ. Après à 11h on a prévu l’interview. On s’active tranquillement, il faut dire que c’est le week-end et qu’il n’y a pas de touristes. On fait le taff quand même.
À 11h nous sommes prêts, Roberto va enregistrer sur son téléphone l’interview, Julia fera office de traductrice. L’émission se nomme Ma que dice et sera diffusée prochainement, nous pourrons la retrouver en podcast. Roberto pose les questions : Comment vous est venue l’idée de ce projet? Comment le financez-vous ? Quels conseils à donner pour réussir ce projet et embarquer dedans les enfants? Quel est notre parcours? Quels sont nos métiers et formations? Comment envisageons nous le retour en France? L’échange est très sympa, Roberto est très professionnel et Julia joue parfaitement son rôle. Nous enregistrons près de 35min.
Après cela nous préparons le repas, Charlotte se penche sur le frigo, il y a pleins de restes, une petite salade de fruits pour finir et ce sera parfait.
En début d’après-midi je rallume le four à pizza, Charlotte prépare trois pains, je m’occupe d’un crumble et Guillaume de la pâte à pizza. Ce soir ce sera pizza party.
Charlotte reprend le CNED avec Samuel pendant qu’Adam s’organise seul.
Nous avons Samuel et moi rendez-vous à 16h pour notre basket quotidien. Une fois au terrain, il y a déjà deux équipes qui s’amusent mais nous sommes intégrés rapidement par les plus grands en virant les plus petits. C’est parti pour un 5 contre 5 sur le grand terrain avec des jeunes de 12 à 19 ans. Ça galope beaucoup et surtout beaucoup trop vite pour moi, mais je ne lâche rien. Ils ont le toupet de me demander mon âge. Samsam se défend comme un beau diable. Il est tout rouge. Nous jouons une heure entière. Suzanna et Léandro nous proposent quand même de poursuivre encore un peu, j’accepte mais uniquement sur un jeu de shoot. Charlotte nous rejoint et nous prend en photos. Rendez-vous est pris pour 15h si nous n’allons pas à la féria demain.
De retour à la propriété, on retrouve nos pizzaiolos Julia et Guillaume en pleine action. J’entretiens le feu dans le four pour qu’ils puissent enfourner sans difficulté. Il y a un goût d’Italie ce soir à Rosillas.
Point de film ni de jeu ce soir, tout le monde est bien fatigué et chacun se dirige vers ses appartements rapidement.
Dimanche 13 avril 2025
Rosillas / ciel nuageux / 19°
Je me lève à 6h30, j’ai envie d’aller courir mais en même temps je sens que mes jambes ne vont pas suivre alors j’opte pour le café/blog en attendant le réveil de la troupe. Nino a préparé une pâte à pancake pour ce matin et Guillaume a récolté prêt de 5 kilos d’oranges donc il y a de quoi faire un bon jus ce matin.
Tout le monde se lève tranquillement, on est dimanche mais quand même certains ont des échéances, Guillaume a la traite vers 8h30, Samuel CNED avec Mamou à 9h et Julia réunion à 10h. Nous prendrons le chemin de la féria du village voisin pour le repas du midi.
Nino n’est pas en forme aujourd’hui, il mange peu et se sent nauséeux. À surveiller, il ne perd pas son sens de l’humour regrettant que cela lui arrive un jour off et non un jour de boulot.
Avec Charlotte, ce matin, nous poursuivons l’organisation du road trip USA. Quelle boucle? Dans quel sens? Est-ce que Las Vegas vaut le détour ? Serons-nous à Salt Lake pour la coupe du monde de bloc? Où emmener Samuel voir un match NBA….etc? Prise de tête, anticipation, organisation et donc stress.
La fin de la messe annonce l’heure de notre taxi pour la féria située à 8 km de là dans un petit village nommé Abra de San Miguel.
On découvre une ambiance beaucoup plus champêtre mais aussi plus organisée que celle de Rosillas, c’est moins folklorique. Pas de musiciens mais une bande son avec néanmoins de la bonne musique bolivienne. On opte pour un repas à base d’empanadas, on se régale tandis que Nino est allongé dans l’herbe, toujours malade. Il annonce qu’il va devenir vulgaire à nous voir manger sans lui et, deux minutes plus tard, il balance un « va te faire foutre » à Samuel qui poliment et gentiment lui propose un petit morceau de pain avec du dulce de lecce. La maladie ne réussit pas à Nino. On a perdu Guillaume qui lui a choisi un plat de viande, il est attablé et entouré de boliviens.
Nous nous baladons entre les stands, nous observons un jeu de pétanque cible, Charlotte finit par interroger un jeune pour comprendre un peu les règles. Il s’agit du Taba (je ne suis pas certain de l’orthographe). Les hommes, nous n’avons pas vu de femmes jouer, lancent un os fixé entre deux plaques, une dorée et l’autre argentée. Ils se placent à une quinzaine de mètres d’une petite bute d’argile et doivent parvenir à faire retomber l’objet à plat sur l’argile face dorée visible. Après il y a une personne qui compte les points mais nous n’avons pas compris comment elle compte.
Il y a aussi les chevaux qui sont présents, les vaches arrivent un peu plus tard et il est annoncé un concours de lasso et un temps de marquage.
Mais à 15h Samuel a rendez-vous pour un basket alors on se décide à rentrer. Il nous faut trouver un taxi. À peine sorti de la féria un homme édenté, c’est la norme ici, vient vers nous. Il n’a que 4 places, nous sommes 6 (et plus des bébés) mais c’est possible. Tout est toujours possible ici. Les règles n’existent pas. On monte dans la voiture, la volant est à gauche, normal, mais le tableau de bord lui est à droite devant les jambes repliées de Guillaume. Derrière, Charlotte a Samuel sur ses genoux, je suis au milieu et Adam a Nino sur les siens. Le chauffeur double dans les virages en étant au téléphone. Bref, épique !
Malheureusement, nous arrivons trop tard pour le basket, personne au terrain. C’est donc le moment pour moi d’aller courir, il y a un sommet à 2500m derrière la propriété qui me fait de l’œil depuis notre arrivée mais il n’y a pas vraiment de chemin. On verra bien. Je passe plusieurs grilles, c’est fréquent dans le coin, elles sont là pour bloquer les bêtes mais pas les Hommes. Je finis par arriver dans une propriété. Buenas tardes, Ola ? Des chiens aboient et un homme vient vers moi. Dans un espagnol/italien approximatif et à force de gestes, je parviens à me faire comprendre. Pour atteindre le sommet, il faut passer par sa maison, sa cour intérieure : passage obligatoire pour arriver dans son jardin, la montagne. Il m’autorise à passer et me guide: directo 40 minutes. Extra. Je déteste les aller-retour et donc une fois en haut j’opte pour un autre directo qui doit me permettre de récupérer un autre chemin. Génial. Après 1h30 de course/ marche je suis de retour à la propriété. Devant celle-ci je suis accueilli et encouragé par Suzanna, Josephina et Sophia, nos copines de basket. Elles sont adorables mais je vais les décevoir, il n’y aura pas de basket aujourd’hui, je suis cuit. Rendez-vous demain à 16h.
Petit repas léger du dimanche soir.
Salvador est rentré mais il est allé directement dans sa maison. Roberto lui est reparti à Tarija. Nous n’avons pas de nouvelles de nos amis belges. Nino va un peu mieux. C’est la fin du week-end. Demain commence notre deuxième semaine.
Lundi 14 avril 2025
Rosillas / soleil / 24°
Grand soleil ce matin, l’été semble se prolonger. Nino a bien dormi, il nous dit se sentir mieux. On prend le petit déjeuner tous ensemble et nous attendons les directives de Salvador. Il faut lui courir après et attendre beaucoup.
Finalement il évoque le désherbage des petites pousses de Churqui dans le champ qui doit accueillir les oliviers. Cet arbre paraît être dans l’engrais qu’il a répandu pour nourrir la terre. On se retrouve tous à quatre pattes à arracher à mains nues.
Nous apprenons ce matin que nous allons voir venir deux nouveaux volontaires français aujourd’hui, puis Ida va sans doute revenir et enfin nos artistes belges. Nous allons donc être une grosse équipe d’ici demain. Salvador a intérêt à être un peu plus clair dans ses idées et ses besoins pour donner du travail à tout ce petit monde. Ce matin il semblait changer d’idée et pensait faire une orangerie. Bref pas très stable le jeune homme.
À 12h on se retrouve en cuisine, purée de patates douces et crudités.
La grosse inquiétude du jour est la Wi-Fi, rien ne fonctionne depuis ce matin, pas d’Internet, on annule le créneau avec Mamou. Ça ne lance pas Samuel dans un bon mood. Cela stresse un peu, beaucoup Charlotte. Tout le monde essaie de trouver une solution mais en vain. En tout cas c’est grand ciel bleu donc rien à voir avec la météo.
En début d’après-midi je m’occupe de réparer le lave linge, je bricole un système D comme avait pu le faire Ugo, le frère aîné de la famille.
Samuel essaie de se relancer ou plutôt nous essayons de relancer Samuel sur son travail mais c’est difficile. C’est tout le contraire pour Adam.
Petit basket quotidien et course au centre ville.
JB et Marina, les deux nouveaux volontaires, arrivent dans l’après-midi. Le courant passe tout de suite très bien, nous allons apprendre à mieux les connaître dans les prochains jours. Ils sont tous deux enseignants en année sabbatique.
Salvador lui est parti à Padcaya et il en revient à l’heure du repas, pour mettre les pieds sous la table, et accompagner d’Ida qui fait son retour mais uniquement pour une nuit. Ce soir, tout le monde est pressé de rejoindre sa chambre et son lit.
Mardi 15 avril 2025
Rosillas / soleil / 27°
Je suis debout à 6h30 et je prépare le petit déjeuner et un bon verre de jus d’orange pour ma femme. C’est sans compter sur le fait que Salvador me rejoint le premier et profite d’un de mes aller-retour entre la cuisine et la salle à manger pour se saisir du verre. Keep cool, restons zen. Je retourne en cuisine pour préparer du jus pour tous les autres.
La connexion Wi-Fi est rétablie ouf, les jeunes vont pouvoir bien travailler ce matin.
Côté wwofeurs c’est un peu lent à démarrer, Salvador est long à se décider et à s’exprimer clairement sur ses attentes et ses idées de travail. Finalement Charlotte et Nino sont chargés d’arroser tout le terrain avec les tranchées, Guillaume et moi, nous devons asperger les branches coupées la semaine dernière avec un produit qu’il a créé afin d’aider à une dégradation plus rapide, JB et Marina font un tour rapide du propriétaire avant d’aller arracher les Chruquis.
Une fois que nous avons terminé avec Guillaume, Salvador me confie la débroussailleuse, yes, depuis le temps que je l’attends.
On débraye tous vers 12h, Julia nous a préparé un très bon repas, du poulet mariné accompagné de différentes variétés de légumes. Je fais en deux secondes un crumble qui va cuire dans le four que j’ai allumé et Charlotte a préparé deux pains.
Juste après le repas, Ida s’en va, Salvador l’accompagne et nous prévient qu’il ne reviendra que demain. Il nous donne à Guillaume et à moi quelques consignes pour demain matin.
L’après-midi chacun se succèdent au four, il y aura un gâteau à l’orange de Julia, des gaufres de JB et Marina et enfin des lasagnes avec des pâtes faites maison par nos artistes belges qui sont de retour.
Je vais jouer au basket avec Samuel mais la température est vraiment élevé, on joue une petite heure. Je ne me sens pas en pleine forme. Il y a sans doute un petit virus qui touche la famille Goasguen.
À notre retour, je retrouve Charlotte un peu en stress avec les campings pour les USA, on s’y met à deux mais c’est long, beaucoup sont déjà complets dans les parcs nationaux et en dehors, ils sont chers….Alors Charlotte remet en question le choix du camping-car. Mais à quoi bon, il est loué c’est ainsi.
On passe à table vers 20h30, l’ambiance est vraiment festive ce soir, on fait un repas de roi. N’ayant pas aidé en cuisine ce soir, on est de vaisselle. Tous les cinq dans la cuisine, c’est un véritable sketch. Adam imite et taquine sa maman et c’est la surenchère, ils ne lui épargne rien, pendant que j’ai les mains dans l’eau chaude. On rit à gorge déployée.
Mercredi 16 avril 2025
Rosillas / soleil / 24°
Comme de coutume je suis debout tôt, je prépare la table du petit déjeuner et en attendant les autres je me plonge dans la recherche des campings. Bon je suis un peu rassuré, oui dans les parcs il va falloir trouver mais pour nos autres arrêts, il y a moyen de trouver des emplacements gratuits. Ouf
Le petit monde des wwoofeurs arrivent au compte goutte. Nous avons toujours Guillaume qui a son rendez-vous traite à 8h, il est accompagné de JB, le reste prend son temps et à pour heure d’embauche 8h30.
Moi, je pars rapidement rejoindre la débroussailleuse, ce sera mon activité du matin, les autres suivent les instructions de Guillaume pour poursuivre les lasagnes dans les tranchées, bois, terre, herbe et produit aspergé. Nous sommes tous ensemble, à 6 en autonomie et ça tourne bien.
Julia nous quitte à son tour et ne reviendra que vendredi, nous aurons des touristes ce week-end. Avant de partir elle nous rappelle que nous sommes conviés à la fête de l’école et qu’il est possible d’y manger.
À midi, nous arrêtons le travail pour prendre des bonnes douches avant d’aller à l’école.
Nous arrivons juste à temps pour voir la classe de Suzanna et Josephina faire une danse en habits traditionnels. Je fonce prendre la photo à la fin de leur prestation. Elles sont trop contentes de nous voir.
Bon pour le repas, on arrive trop tard pour les empanadas et on nous propose une soupe de langue. On fait l’impasse, on remontera manger des lasagnes, il en reste d’hier soir. La fête se termine par un défilé très militaire de toutes les classes précédées par le corps enseignant et suivies du personnel administratif. Ça file droit sous les coups de sifflet du responsable en chef. Après je profite d’un petit moment pour visiter cette école, je dois peut-être me préparer pour septembre.
Charlotte fait plusieurs séances de français avec Samuel. Ils enchaînent pendant deux heures. Adam avance bien de son côté de façon autonome. Nino lui en profite pour lire encore et encore.
La vie est paisible, nous sommes les maîtres du domaine puisque ni Julia ni Salvador ne sont là.
Vers 17h nous allons au basket, on fait une pause fraîcheur en offrant un verre de coca aux filles. On en profite pour bien discuter, elles sont déçues de savoir que nous partons lundi. Nous jouons une bonne heure, c’est un chouette moment de partage. En remontant en chemin Samuel dit sa joie d’être dans ce petit village.
Une soirée karaoké s’organise pour la soirée, en attendant le repas, on sort les cartes, les dés, on découvre des nouveaux jeux, c’est top.
On mange rapidement pour prendre le micro. Bon c’est surtout les filles qui se sont alternées devant l’ordinateur, micro en main. Charlotte, qui à la fin du repas semblait proche de son lit, a retrouvé de l’énergie grâce à Céline, Mylène et autres grandes voix.
On voit surgir Salvador vers 21h, il dépose des courses puis repart dans sa maison. Sympa
Jeudi 17 avril 2025
Rosillas / soleîl / 25°
C’est la même routine matinale qui est bien établie, le même ordre de lever aussi.
Ce n’est qu’après la traite que nous nous retrouvons pour débuter les travaux de wwoofing.
Salvador part avec Guillaume ouvrir les vannes du barrage pour remplir le bassin d’eau et ainsi pouvoir à l’aide d’une pompe arroser le champ avec les tranchées. Charlotte, Nino et Marina s’occupent de poursuivre les lasagnes dans les tranchées. JB récupère et stocke le bois. Moi je poursuis mon travail avec la débroussailleuse.
Après deux bonnes heures de boulot, les équipes restées dans le champ ont terminé leurs tâches quand à moi, la débroussailleuse ne veut plus démarrer. Pas d’autres directives donc on se décide à préparer le repas.
Nous passons à table sans nouvelle de Salvador et Guillaume, allez ça va les faire venir.
Adam et Samuel poursuivent leur programme du CNED, Charlotte hésite entre la randonnée que j’ai faite dimanche en mode trail ou aller mettre les pieds dans la rivière. Il fait beau, je lui vante le point de vue et c’est parti. Nino nous accompagne et le chien Satanas aussi. Il y a un bon dénivelé pour atteindre le sommet, certains passages sont difficiles, nous croisons des lamas, un petit agneau esseulé et surtout nous profitons de points de vue magnifiques. Le ciel en partie dégagé nous offre un panorama incroyable. Nous revenons au premier instant de la nuit, il nous aura fallu 4h pour ces 12km avec plus de 600m de dénivelé. Nino est bien content de rentrer. Charlotte est bien heureuse d’avoir réussi l’ascension.
À l’auberge, il n’y a plus que Marina, JB et Salvador, les trois autres compagnons sont partis à Tarija à l’observatoire dans l’espoir de profiter des étoiles et des planètes. Nous passons donc une soirée plus calme que la veille, un bon repas puis un petit jeu de cartes. La fatigue nous entraîne rapidement vers nos lits respectifs.
Vendredi 18 avril 2025
Rosillas / soleil / 20°
Nos trois compères ont dormi à Tarija, ils doivent rentrer dans la journée mais sans précision d’une heure. Julia doit elle aussi revenir sans doute avec Roberto. Une incertitude demeure autour de la venue ou non de touristes. Mais touriste ou pas, au petit déjeuner nous proposons de mettre en place une équipe de nettoyage des espaces communs. Salvador ne réagit pas à notre idée. Charlotte et Marina s’en chargeront.
JB, Nino et moi nous nous mettons à disposition de Salvador qui est peu loquace sur les tâches à faire. Il y a éventuellement toujours la débroussailleuse mais il ne l’a pas regardé depuis hier donc je m’y colle. Il y a la pompe à installer mais le groupe électrogène ne fonctionne pas, il faut bidouiller et enfin la tronçonneuse mais qui ne démarre pas non plus. Bref on perd un temps fou à essayer de régler ces machines, Salvador passe de l’une à l’autre sans pour autant communiquer. Nino se lasse le premier et rejoint l’équipe de nettoyage qui a évolué en équipe de cuisine. JB va le suivre très vite. Moi, je décide d’aller évacuer ma frustration, mon énervement à l’aide de la machette pour dégommer encore des herbes hautes. Je pense à mon frère aîné, je me remémore notre stage de voile au départ de Paimpol. Salvador me fait un peu penser à notre moniteur, il aurait peut-être fallut dès les premiers jours lui rentrer dedans pour lui dire tout de suite que son attitude n’était pas correcte, que s’il accueille des volontaires, il doit davantage communiquer, échanger, expliquer et partager. Il ne nous reste plus que deux jours avant le départ lundi mais l’envie de faire les valises me passe par la tête. Heureusement il y a la belle bande qui vit bien et avec qui on partage de très bons moments et puis il y a Julia qui doit revenir et elle pour le coup c’est un vrai coup de cœur.
Charlotte me sort de mes pensées, nous allons bientôt manger. Guillaume puis nos artistes belges sont de retour, nous sommes 11 autour de la table, la fine équipe plus Salvador.
Après le repas Charlotte veut faire une photo pour profiter de la belle lumière puisque la pluie est annoncée pour les prochains jours. Salvador lui a préféré rejoindre sa maison.
Retour au CNED pour les jeunes avec l’aide de Charlotte.
Chacun vaque à ses occupations en cette après-midi. Deux touristes arrivent finalement puis Julia avec une amie Louisa. Nous serons 15 à table ce soir avec un record de français. Heureusement l’équipe de cuisine de ce matin avait fait beaucoup trop, on a encore deux plats de gratins de légumes. On ne va pas avoir besoin de trop s’activer pour le repas.
De fait les filles en profite pour un temps de soin des cheveux pendant que les garçons jouent au 5000, jeu de dés.
La tablée du soir est impressionnante, ça discute dans tous les coins, l’ambiance est détendue. Je me colle avec l’aide de mes petites mains Nino et Samuel à la grosse vaisselle. La soirée se poursuit avec à nouveau des jeux pour les plus courageux. Nous rejoignons nos lits à 23h30.