Bon, je n’en peux plus d’écrire le blog. C’est très fatiguant et vraiment trop chronophage. Simon a accepté de prendre le relais. Merciiiii ! Il écrira donc en son nom à partir de maintenant.
Signé : Charlotte
Vendredi 21 mars 2025
Kilampa / Soleil puis orages et averses / 16°
Aujourd’hui, c’est le départ des volontaires, la fin de l’expérience (sauf pour nous qui sommes arrivés en décalé, nous on prolonge jusque mardi matin). Le réveil est difficile pour nos quatre compagnons, ils traînent des pieds. Mais l’heure du bus étant proche, il est l’heure d’un dernier moment de communion. En cercle, nous nous réunissons et nos quatre compagnons sont invités à venir créer un cercle au centre du cercle. Avec des claquements de doigts, on imite la pluie autour d’eux, on tape la terre sous nos pieds, on souffle le vent, on frotte la chaleur du soleil avec nos mains, on les enlace. Les larmes coulent, les yeux brillent, il y a énormément d’émotions partagées. Nous les saluons tous un par un et les voilà qui partent tous dans la voiture. Nous restons avec les membres de la communauté qui pleurent beaucoup le départ de leurs frères. Charlotte aussi verse son flot de larmes.
Pour faire passer, rien de tel que l’activité. Alors, pour la première tâche, nous sommes tous autour de la table à égrainer des fleurs séchées, les discussions reprennent mais les silences sont très présents. Charlotte, elle, est d’équipe de cuisine avec Anael. On l’entend discuter en espagnol, elle est trop forte, après deux mois d’apprentissage, elle enchaîne les questions et les réponses.
Pour la deuxième partie de matinée, nous nous activons pour mettre en bouteille du vinaigre, puis on coupe du bois. Tout le monde redoute un peu l’inaction.
Les enfants sont de retour de l’école. C’était leur dernière journée, lundi étant un jour férié. Nos hôtes ont pensé ce matin à donner un petit cadeau de remerciement pour la maîtresse. Celle-ci s’est dit très touchée de ce présent et aussi très contente d’avoir accueilli les enfants. Il faut bien reconnaître qu’ils ont apporté un peu de vie dans l’école. Pour rappel, elle était présente tous les jours de la semaine mais son effectif était nul lundi, deux élèves mardi, trois mercredi, deux jeudi et à nouveau nul aujourd’hui. Mais pas de fermeture de classe ici.
Le repas est délicieux mais très calme. Nous sommes 10 et Charlotte est la seule femme. La pluie menace, alors on rentre le linge et les potirons. Ce n’est pas une petite pluie, c’est un déluge, l’orage gronde, il fait nuit et la toiture de notre chambre prend l’eau. Il faut bouger les lits, les sacs, trouver une nouvelle disposition pour que tout soit à l’abri. On met des seaux sous les gouttes, comme dans Délicatessen.
L’activité de l’après-midi est du déjà vu mais nous sommes tous ensemble. Charlotte égraine des fleurs séchées, et il y a du sel et du maïs à moudre. C’est bruyant, il y a la fumée du bois, peu de luminosité, le combo parfait pour un mal de tête pour Charlotte. Adam et Samuel se sont joints à nous pour les activités de l’après-midi.
Nous nous attablons en effectif réduit puisque nos hôtes font une réunion pour organiser l’accueil de jeunes en difficulté la semaine prochaine. Demain, le soleil étant annoncé, nous avons prévu un jour off pour aller tous les cinq à la rivière. Tout le monde, hôtes comme volontaires, nous ont vanté la beauté du lieu. On a hâte de vivre ce petit moment tous les cinq. D’ici là, on croise les doigts pour que la nuit soit calme.
Samedi 22 mars 2025
Kilampa / soleil / 24°
Pas de réveil ce matin puisque day off, mais nous nous réveillons naturellement vers 7h30 comme tous les jours. Nous retrouvons tout le monde autour du petit déjeuner et la cloche sonne à 8h30 pour l’activation corporelle. Ayant beaucoup échangé ces derniers jours avec les responsables, ils ont appris à nous connaître et me proposent d’animer le réveil musculaire. Je fais un échauffement type escalade, le passage au sol fait un peu grincer des dents mais il y a quelques mouvements que je parviens à leur faire découvrir.
Après cela on a le feu vert pour notre journée off, on va profiter.
Nous partons à 10h avec des pommes et des noix direction la rivière. Nous empruntons le chemin de l’école et on fait une halte connexion Wi-Fi. Puis c’est passage à l’épicerie pour trouver des gâteaux salés et sucrés pour parfaire notre repas.
Le chemin nous offre un paysage merveilleux avec une vallée colorée de vert et de jaune et des magnifiques montagnes au loin. Autour de nous c’est arbustes, cactus et blocs de pierre. On croise un serpent mort sur la route. Ce chemin qui nous prendra deux heures est l’occasion de se retrouver tous les cinq, d’échanger sur l’expérience, se projeter vers les semaines à venir aussi. Tout le monde est joyeux et heureux de ce que nous découvrons actuellement et cela fait réfléchir. En conclusion, il y a du bon comme le lien avec la nature, le cadre, le calme et l’apaisement ainsi que la déconnexion mais il y a du moins bien l’alimentation vegan principalement et la vie en communauté qui fait débat. Il n’y pas consensus pour le coup.
Nous découvrons la rivière avec un peu de déception, les pluies torrentielles de la veille ont déclenché un véritable torrent de boue, l’eau n’a pas la transparence des précédents jours. Baignade ou pas baignade? pour l’instant, on ne se pose pas la question car c’est l’heure du repas à l’ombre d’un arbre. On se régale de nos achats. Pour les enfants c’est incroyable, on mange exactement ce que dans des conditions normales nous évitons. Nous arrivons quand même à glisser une pomme à chacun.
Après ce repas frugal, nous cherchons les uns et les autres un petit coin ombragé pour lire car la baignade ne tente personne. Nous sommes 5 mais il n’y a que 3 liseuses, cela ne gêne pas Samuel qui se lance dans la création d’un Hobbiton miniature au bord de la rivière, interdiction de venir tant qu’il n’a pas fini, une visite aura lieu un peu plus tard.
Adam et Nino se partagent la même liseuse, Nino a l’honneur de commencer, Adam pouvant s’amuser avec des blocs. Seulement après avoir traversé la rivière pour aller explorer un bloc très attrayant le voilà très vite de retour apeuré. Il s’est retrouvé nez à nez avec un serpent et n’aime pas ça du tout, il ne veut plus y retourner. Son petit frère qui n’a peur de rien se propose de l’accompagner mais cela ne suffit pas à Adam pour affronter cette phobie. Nino lui cède alors la liseuse. La prochaine fois il faudra des liseuses supplémentaires. Charlotte se trempe les pieds dans l’eau mais pas plus.
C’est bientôt l’heure du retour après cette après-midi très chill. Petit challenge pour repartir, éviter de se faire suivre par un chien errant. En effet ce même chien avait suivi Mauri la semaine dernière jusqu’à Kilampa. Il avait été bon pour refaire le trajet le lendemain pour ramener la bête à la rivière. C’est donc en silence que nous décidons de longer la rivière de rocher en rocher plutôt que passer par la route. Toujours un regard en arrière pour voir si nous sommes suivis. Nous voilà à nouveau projeter dans un remake du Seigneur des Anneaux, nous, tentants d’échapper aux troupes de Saroumane ou Sauron, leurs orques et autres Nazguls à nos trousses. Nous retraversons le pont, nous sommes sauvés mais ne restons pas à découverts trop longtemps. Fin de l’aventure.
Nous reprenons la route et croisons de merveilleuses araignées, des beaux spécimens mais malheureusement Mandy n’est pas là pour nous informer sur leur dangerosité.
Sur le chemin du retour nous nous replongeons sur notre parcours. Nos coups de coeur, nos surprises, nos désillusions ou autres mésaventures mais nous n’allons rien dévoiler aujourd’hui. Le temps du bilan peut encore attendre un peu.
De retour à l’épicerie une pause fraîcheur s’impose, 2 cocas et une grande bouteille d’eau fraîche. On boit à l’école avec un peu de wifi.
Nous retrouvons nos hôtes en fin de journée. On nous propose une douche que nous acceptons avec plaisir après cette marche sous le soleil. Nous enchainons avec le repas. Les discussions s’enchaînent mais la fatigue amène tout le monde à rejoindre son lit vers 21h. Seul Nino accepte de m’affronter une fois de plus lors d’une crapette.
Dimanche 23 mars 2025
Kilampa / temps variable / 18°
C’est day off pour les membres de la communauté. Nous, nous devons rattraper notre temps de travail de la veille.
On prend le p’tit dej avec quelques membres qui se sont levés. Ils nous donnent les consignes pour notre matinée, ce sera bois et cuisine. Charlotte prolonge le moment dans une belle discussion avec Ermeriel. Elle l’interroge sur son parcours de vie (il a 75 ans et en a vue de toutes les couleurs). C’est un beau temps de partage entre deux générations et deux cultures différentes.
Nous ne dérogeons pas à la règle et nous allons tous les cinq, non finalement tous les trois faire l’activation corporelle. Les deux petits finissent par nous rejoindre pile au moment du recueillement à leur plus grand plaisir.
Quelques gouttes commencent à tomber mais pour des picards ce n’est rien et cela ne va pas nous empêcher d’aller chercher du bois. On ramène donc les différents tas que nous avions faits les jours précédents, puis on coupe et on range. Charlotte nous abandonne pour commencer la cuisine. Nous prenons, Nino et moi, l’initiative de nettoyer les baños, soit les toilettes sèches et les douches. Le soleil nous ayant fait la joie de sa présence cette dernière activité sera d’autant plus efficace.
Après une petite pause, nous rejoignons la cheffe Charlotte en cuisine toute heureuse d’avoir deux commis sous ses ordres. On s’occupe des découpes de potirons que la cheffe se charge de cuisiner en alimentant son feu de bois sous ses casseroles. Puis elle nous guide dans la préparation de la salade. Nino suit méticuleusement les indications de la cheffe pour réaliser un pesto délicieux fort relevé en ail. À 12h30, nous sommes prêts mais la cloche doit sonner à 13h30. En attendant, on sort un jeu de cartes et nous voilà partis pour une belle partie du jeu de Margs.
13h30 : on fait sonner et résonner la cloche dans l’espoir que nos hôtes que nous n’avons pas vu de la matinée l’entendent et nous retrouvent pour partager le repas. Il faut attendre encore une bonne vingtaine de minutes pour être au complet. Charlotte anime le temps de prière avant de passer à table. Le repas est agréable et permet un échange très riche d’informations sur la Bolivie avec Aïmaranaï.
Après le repas Adam et Samuel veulent aller grappiller un peu de connexion, ils veulent entre autre connaître les résultats des copines Suzanne et Maylis au Championnat de France de Vitesse. Je les accompagne. Nino reste à bouquiner et Charlotte à se reposer.
A notre retour, les garçons passent à un temps de CNED en puisant dans les dernières réserves de batterie des ordinateurs. Et oui, plus d’école donc plus de branchement, ici à Kilampa pas de soleil donc pas d’énergie. C’est l’heure des comptes car il nous partons déjà après demain : combien de pourcentage de batterie me reste-t-il, qu’est-ce que je vais pouvoir faire pendant le bus, regarder une série ou un film, écouter Spotify ou juste voir un écran noir et être obligé de discuter ou observer le paysage au travers des vitres….
La soirée se déroule tranquillement et chacun va rejoindre ses appartements rapidement. Angel anticipe déjà la fin de notre séjour et l’heure du départ et nous offre un présent, une calebasse et une bombilla pour bien boire notre maté comme tous les Argentins. Merci beaucoup Angel.
Lundi 24 mars 2025
Kilampa / pluie / 18°
C’est notre dernier jour à Kilampa. L’automne s’installe, le froid et la pluie prennent peu à peu davantage leur place dans nos journées. Le réveil se fait en douceur, on retrouve comme chaque matin Ermeriel et Angel, les hommes du feu. Les autres arrivent progressivement les uns après les autres. Nous enchainons nos rituels mais cette fois-ci à l’intérieur. Aïmaranaï nous propose un temps de réveil corporel individuel, les yeux fermés sur une musique de Bach. Les enfants ouvriront leurs d’yeux pendant l’exercice et nous imiteront plus tard dans la journée avec un soupçon de taquinerie.
Aujourd’hui c’est aussi le retour de deux membres de la communauté ainsi que deux personnes de la famille d’Anael et Sabilla. Tout ce petit monde doit arriver ce midi.
En attendant on démarre nos activités du matin, il faut moudre du sel, préparer des probiotiques, tout ça en restant au chaud à l’intérieur. Samuel nous accompagne ce matin, c’est plaisant de partager aussi ces temps avec nos écoliers.
Après la pause du matin je suis réquisitionné pour aider Angel à finir de renforcer et protéger les serres.
Le repas se fait attendre, nos hôtes espérant l’arrivée de leurs amis et famille. Sans nouvelles d’eux, nous passons quand même à table à 14h et vers 14h15 tout le monde est là. Il y a une franco brésilienne Julietta, ça facilite les échanges et, de fait, le repas s’éternise. Charlotte converse, interroge, questionne et, pendant ce temps, je monte à l’école avec les jeunes, je vais chercher quelques biscuits pour le trajet du lendemain pendant que les gars récupèrent les messages.
L’après-midi est réservé au rangement et nettoyage de notre chambre et à la préparation des sacs. À 18h, Charlotte part avec Intiam et Aïmarinaï pour participer à un cours de théâtre animé par Intiam. C’est par ce genre d’activité que la communauté récupère un peu de sous. Il y a ça et puis la vente des produits du laboratoire ou des cultures.
Nous attendons le retour des théâtreux pour passer à table. C’est le dernier repas a Kilampa. Les émotions se mélangent entre le plaisir de passer à autre chose, de poursuivre le voyage et la déception de quitter ce lieu et ces hommes et femmes.
Mardi 25 mars 2025
Kilampa- Cordoba / pluie / 18°
Jour de transfert, le réveil sonne à 7h, nous sommes plutôt prévoyants d’autant qu’Intiam est inquiet par rapport à l’état de la route. Il a plu toute la nuit (mais heureusement pas suffisamment pour qu’il pleuve dans la chambre) et le ruisseau que nous devons traverser risque d’être très haut. La voiture passera-t-elle? Nous sortons nos sacs, passons un coup de balai, remettons en place les lits avant de nous diriger vers notre petit déjeuner.
Intiam nous prévient : on partira à 9h bien que le bus ne passe qu’à 10h. C’est préférable.
Après le petit déjeuner nous avons droit au petit rituel du départ, un gros câlin tous les cinq au centre d’un cercle constitué de nos amis. Ils nous remercient de notre venue, du travail effectué, des échanges partagés et ils nous offrent la protection des éléments du feu, de l’eau, du vent, puis ils nous enlacent. C’est l’heure des embrassades chaleureuses et chargées d’émotions. Charlotte laisse aller ses larmes généreusement.
Le trajet jusqu’à l’arrêt de bus est plutôt silencieux. À 9h20, sous une pluie intermittente, nous attendons le bus avec anxiété : les routes sont-elles praticables partout? Il faut attendre 10h10 pour le voir apparaître. C’est bon ! Il faut maintenant atteindre le petit pueblo de San Jeronimo et changer de bus. On croise les doigts pour que tout roule.
Finalement tout s’enchaîne correctement, le ciel est couvert, on ne voit malheureusement pas grand chose des beaux paysages d’El Gigantes. Le trajet nous paraît interminable et l’état de la route ne nous permet pas de nous reposer ni même lire. Nous arrivons épuisés à Cordoba à 14h30. Nous devons retrouver Agus à 17h. Nos belles idées de balades se sont envolées avec la fatigue. On se pose dans le terminal de bus, on trouve de quoi se restaurer et recharger toutes les batteries.
Nous sommes tous contents de retrouver Agus qui nous accueille pour la nuit dans son petit appartement. Nous échangeons longuement sur son retour d’expérience, sa rentrée scolaire, elle suit des études de design d’intérieur. Nous l’invitons au restaurant pour la remercier de son hospitalité et nous nous rendons dans une bonne pizzeria qu’elle nous conseille. Les enfants se régalent. Nino s’envoie une calzone jambon-fromage monstrueuse pour lui tout seul. Petite balade digestive de nuit dans Cordoba qui est très calme, Agus nous explique que, après un week-end de trois jours, les gens sont restés tranquillement chez eux. J’émets aussi l’hypothèse que beaucoup sont sans doute devant leur poste de télévision pour le match Argentine – Brésil.
De retour à l’appartement, on se dirige bien vite vers nos lits respectifs, une bonne nuit de sommeil est nécessaire. Pas de réveil d’autant plus que Agus n’a pas cours demain matin.
Mercredi 26 mars 2025
Cordoba / Temps variable / 22°
Je suis debout le premier comme d’habitude. Je sors pour nous trouver des petites viennoiseries. La spécialité en Argentine, ce sont les medialunas, des croissants pour lesquels ils utilisent une pâte plutôt briochée et y ajoutent de la crème pâtissière ou du dulce di lecce (le chocolat est particulièrement cher en Amérique du Sud). Une autre spécialité sucrée que nous n’avons pas encore testée s’appelle les alfajores. L’alfajor argentin a été créé par le pâtissier français Auguste Chammas en 1869 à Cordoba, ce sont deux biscuits réunis par un remplissage sucré, une sorte de gros macaron qui ressemble étrangement à nos bons vieux chocopies d’après les enfants. Bref on se régale, on redécouvre des saveurs quelque peu oubliées après notre régime vegan.
Ce matin, c’est CNED pour les enfants pendant que Charlotte et Agus font des courses et surtout gèrent un transfert d’argent. À propos, ils sont malins par ici, impossible de retirer une grosse liasse de billets et ne payer les taxes qu’une fois. Non, il faut multiplier les retraits et donc les taxes. Super efficace pour la banque mais atrocement coûteux pour nous !
Une bonne salade et une belle plâtrée de pâtes avalées, Agus décide de sécher les cours pour rester avec nous et nous faire découvrir la ville pendant l’après-midi. Les musées sont gratuits, on va en profiter.
La ville est animée et agréable, mais malheureusement les deux premiers musée que nous avions privilégiés sont fermés pour rénovation ou installation d’une nouvelle exposition. On se rabat sur celui des sciences (celui qui ne nous motivait pas du tout). Et là, surprise ! C’est un musée petit mais très bien agencé et il y a une exposition temporaire sur les travaux de l’inventeur Leonardo De Vinci, c’est passionnant et nous passons un bon moment. Charlotte est absorbée par la technique de réalisation du pont autonome et reste un moment devant l’atelier de construction jusqu’à avoir compris la technique. En sortant, nous montons au sommet du grand parc situé au cœur de la ville. Agus nous apprend que les grands immeubles qui le longent n’ont pas plus de 10 ans. Autrement dit, avant c’était mieux, on pouvait admirer la ville dans son entièreté depuis ce point.
Il fait chaud donc c’est l’appel de la glace, Agus nous emmène dans une très bonne heladeria (on sait dire merci et bonjour dans beaucoup de langues mais aussi glacier évidemment). Tout le monde se régale y compris Charlotte qui a opté pour un chocolat chaud qui est incroyable.
Après cette belle promenade, nous retournons boucler les sacs, nous restaurer ave des bons empanadas avant de quitter Agus et prendre la direction de notre bus de nuit. Le trajet Cordoba – Salta fait presque 900 km, nous partons à 21h pour une arrivée prévue à 10h.
Nous sommes très triste de quitter Agus mais nous la retrouverons peut-être dans un an ou deux en France. Elle a très envie de venir nous rendre visite et nous serions ravis de l’accueillir.