Tout droit jusqu'au matin …

Kilampa, une communauté peu commune

 Jeudi 13 mars 2025

Cordoba/ Soleil / 19°

Arrivée à Cordoba à 8h du matin, on est crevés. On prend un petit dej rapidement à la station de bus et on rejoint directement l’hôtel qui a eu la gentillesse de nous accepter dès notre arrivée afin de déposer nos gros sacs à dos. On laisse les garçons se reposer et faire du CNED et on part en reconnaissance, Simon et moi, pour savoir où prendre notre transport pour aller à notre wwoofing demain matin et aussi pour réserver notre prochain bus direction Salta. Toute cette organisation nous demande beaucoup d’anticipation et nous prend beaucoup d’énergie mais, pour le moment, tout roule et c’est le plus important. 

On retrouve les enfants vers 11h et on part aussitôt découvrir la Grande Place de Cordoba. Nous leur avons promis de manger des empanadas. Chose promise, chose due. On se régale de cette spécialité si goûteuse et qui paraît pourtant si simple à réaliser ( finalement pas si simple que cela car la réalisation de la pâte est apparemment assez complexe).  Miam ! On arpente quelques temps les rues piétonnes de la ville et, évidemment, les garçons ne résistent pas à l’appel d’une bonne glace. 

En rentrant à l’hôtel, pendant que les enfants tentent d’avancer un peu sur le CNED, nous  avons un échange visio avec notre hôte du wwoofing en Bolivie. Il s’appelle Salvador, doit avoir environ 25 ans et parle français. Ça facilite beaucoup les discussions. Il nous explique plus en détail le projet de son auberge d’altitude, l’auberge de la Vallée des Condors, un nom plein de promesses. Tout ça nous plaît bien. Bon, une fois de plus, contrairement aux principes du Wwoofing, il y a une contribution financière à verser et celle-ci est plutôt importante (environ 5€ par jour et par personne). Nous parlementons un temps et arrivons à nous entendre sur un montant. Nous lui demandons également s’il est possible de décaler un peu nos dates. Pas de souci de son côté. Nous y serons donc à partir du 3 avril et jusqu’au 21 avril. 

Après cet échange, Simon et moi passons un long moment à organiser notre trip Bolivie / Pérou après le 21 avril. Nous aurons peu de temps pour découvrir le pays. Il nous faut faire des choix et ce n’est vraiment pas facile. On pose quelques possibilités sur le papier et, peu à peu, la partie bolivienne finit par prendre forme. Par contre, on se questionne beaucoup sur la découverte du Pérou, à savoir tout particulièrement : Machu Picchu ou pas Machu Picchu. Simon et moi ne sommes pas plus enthousiastes que ça mais nous ne sommes pas seuls. On décide d’en échanger avec les enfants devant une pizza dans un petit resto tout près de l’hôtel. Nous leur expliquons notre dilemme :

– le Machu Picchu :  c’est un spot culte, l’une des sept nouvelles merveilles du monde moderne. C’est un endroit magique et magnifique au cœur de la culture péruvienne, un site exceptionnel classé au patrimoine mondial de l’Unesco. On est tout près, ce serait dommage de ne pas en profiter.

–  mais : c’est très très touristique (une machine à touristes brassant entre 3000 et 4000 visiteurs par jour!) et très très cher (compter au minimum 250€ par personne pour un aller-retour depuis Cusco et une visite de 3 heures dans le site). 

Les enfants ne réfléchissent pas longtemps. Ils nous disent clairement qu’ils ne ressentent pas le besoin de faire comme tout le monde et qu’ils ne seront absolument pas frustrés de ne pas aller au Machu Picchu. Ils préfèrent aller découvrir des lieux plus authentiques avec moins de monde. Bon, voilà, le choix est fait. On va probablement aller passer quelques jours du côté de Cusco pour pouvoir s’imprégner de la culture Inca en découvrant d’autres sites moins connus mais tout aussi intéressants.

 

Vendredi 14 mars 2025

Cordoba -Tala Canada (Kilampa) / brouillard / 15°

Le réveil sonne à 5h ce matin. Les yeux encore gonflés de sommeil, nous nous levons péniblement. La fatigue est bien présente. On resterait bien faire la grasse matinée aujourd’hui mais impossible. Notre bus part à 6h15 pour notre nouveau volontariat. Il faut tout remballer et se bouger. 

Le bus arrive pile à l’heure. Nous mettons du temps à monter dedans car l’une des passagères a une longue discussion avec le chauffeur. Il s’avère qu’elle va au même endroit que nous et souhaite repartir le même jour que nous. Le chauffeur lui apprend que le lundi 24 mars est un jour férié donc, malheureusement pour nous, pas de bus. Aïe ! Il va falloir réfléchir à notre organisation pour les jours à venir. On verra directement avec notre hôte. 

Le trajet de 4 heures est incroyable. Nous traversons des paysages désertiques de pierre et de lande. Il fait froid et brumeux. Le bus roule sur un chemin défoncé. Nous sommes peu nombreux et tout est assez calme. Seuls le bruit des roues sur les pierres du chemin résonne dans l’habitacle. Nous tentons de poursuivre un peu notre nuit. Nous passons un endroit nommé Los Gigantes (les géants) où les rochers sont majestueux. Sont-ce eux les géants ? En plein milieu de nulle part surgissent des dizaines de chevaux avec leurs cavaliers. Il s’agit probablement d’un spot de bivouac pour un « horse trip » dans les montagnes argentines. 

 

Quelques minutes plus tard, contre toute attente, le calme tant apprécié est mis à mal par un groupe d’enfants et d’ados que le bus ramasse au bord de la route. Il y a sans doute une école dans le coin. Nous sommes vendredi et les jeunes qui doivent être en internat durant la semaine rentrent chez eux. Et c’est parti pour des papotages et des rires sonores. Nous avons encore 2h de route. Impossible de nous reposer. Ca va être long !

On avance comme des tortues derrière des vans de chevaux et ralentis par des dizaines de gens qui marchent sur la route. Il s’agit certainement d’un trek de plusieurs jours organisé pour découvrir ce coin perdu de l’Argentine. Les randonneurs marchent vaillamment affrontant une brume à couper au couteau. Les géants de pierre nous observent toujours depuis leurs places ancestrales. Les écoliers s’ennuient et, pour tuer le temps, se penchent à la fenêtre du bus et alpaguent les marcheurs à grands coups de « Buan viaje ! » (bon voyage).  C’est amusant cette situation alors que nous sommes vraiment au milieu de nulle part. Nous n’avons plus de connexion depuis une bonne heure et les batteries des téléphones s’épuisent. Les 10 prochains jours sans électricité ni internet vont vraiment nous couper de la civilisation.

Les jeunes descendent du bus au fur et à mesure du trajet. Où vont-ils ? Nous sommes en plein dans la pampa. Nous n’apercevons aucune maison. Peut-être sont-elles cachées par les collines ?

On finit par atteindre Tala Canada. Notre destination. On se fait déposer devant une minuscule boutique. On est paumés. Heureusement que Fernanda, la jeune femme rencontrée dans le bus qui va également à Kilampa, est avec nous. On attend avec elle que notre hôte vienne nous chercher. On est sereins car elle est en contact avec lui via Whatsapp. Intiam (c’est le nom de notre hôte) surgit une vingtaine de minutes plus tard. On s’entasse tous les 7 avec nos gros sacs dans le Partner, Adam et Sam dans le coffre et roule ma poule ! C’est parti pour 7 km de piste défoncée qui n’en finit pas. 

On arrive à Kilampa vers 13h. Intiam nous montre la propriété, les sanitaires (toilettes sèches et douches chauffées au feu de bois allumé tous les 3 jours), notre chambre (un dortoir très simple avec 5 lits. Ici, pas d’eau courante. Le site s’approvisionne uniquement à  l’eau de pluie. Celle-ci est utilisée pour absolument tout : la cuisine, les douches, l’arrosage du jardin et même la boisson. Pour boire, il y a cependant tout un système de filtrage de l’eau qui permet d’avoir une eau de boisson de bonne qualité.

 

 

 

 

Comme annoncé, il n’y a pas d’électricité. Le bâtiment principal dispose d’un simple panneau solaire permettant de faire fonctionner la lumière de la salle à manger et de la cuisine le soir venu.  Il est possible de brancher de temps à autre nos téléphones mais uniquement quand il y a grand soleil.

Après cette petite visite,  Intiam nous invite à aller nous promener dans la propriété pour aller nous imprégner de l’ambiance du lieu, de ses vibrations. Tout est très beau ici, la forêt, le jardin potager, les serres, les terres de culture. C’est une nature apaisante qui nous entoure. A notre retour, il est l’heure de manger. On rencontre les autres volontaires et les habitants de la communauté. Avant le repas, tout le monde se met en cercle et se donne la main. Le chef cuisinier fait alors une prière de remerciement à la nature, aux plantes, à l’air, à la terre. La prière se termine par un mantra que tout le monde reprend ensemble. Puis on passe à table. Nous dégustons notre premier repas végan à base de salade et de polenta. C’est très bon mais je vois bien que les 10 jours dans ce wwoofing ne vont pas être simples pour Samuel qui n’apprécient toujours pas les légumes. 

Cet après-midi, nous n’avons pas de travail à faire car nous venons tout juste d’arriver. On a le temps d’installer nos affaires et d’aller faire une petite sieste pour récupérer. De mon côté, je ne reste pas longtemps dans la chambre car je trépigne d’impatience de rencontrer les autres et de discuter avec eux. Peu d’entre eux parlent anglais et les quelques rudiments d’espagnol que j’ai pu apprendre ces deux derniers mois me sont bien utiles pour échanger. 

On est invités à 18h15 à un temps de méditation, réflexologie, harmonisation  dans une des cabanes en bois où logent certains des habitants permanents de la communauté. Les enfants jouent le jeu. Il fait plutôt froid dans la cabane mais, allongés par terre, les yeux fermés, nous nous connectons à notre présent et c’est bon. A la fin de la séance, tout le monde se prend dans les bras et certains s’embrassent. Nous sommes tous les 5 un peu gênés car pas habitués à ce genre de démonstration d’affection publique. On se regarde en se demandant si on ne serait pas tombés dans une secte. Personne ne nous force à embrasser les autres, ouf ! Après ce moment suspendu, nous sommes invités à un second temps de méditation guidé par une volontaire, Tania qui maîtrise l’art des bols tibétains. Simon et moi décidons de rester mais les enfants qui se sont déjà bien donnés, repartent dans la chambre. Plus de batterie, pas de connexion, pas d’électricité. Pas facile pour les loulous. Il va falloir qu’ils s’adaptent une fois de plus. 

On est 18 autour de la table du soir. 10 habitants permanents et 8 volontaires. L’une des volontaires, Agus, jeune femme surprenante de 22 ans, parle anglais et peut nous traduire quand on ne comprend pas (et c’est assez souvent). Le repas est fait à base de salade et de riz. Très bon une fois encore. On s’installe pour la nuit sur nos matelas avec nos duvets et on s’endort vite car, évidemment, il n’y a pas de lumière dans la chambre. Nous devons donc suivre le cycle du soleil. 

Cette première journée fut très intéressante mais quand même un peu déconcertante. C’est un tout autre mode de vie que l’on va toucher du doigt durant ces 10 jours. 

Samedi 15 mars 2025

Kilampa / Nuages et soleil / 18°

On fait sonner le réveil à 7h20 car le petit déjeuner est prévu chaque matin entre 7h30 et 8h15, sauf le dimanche qui est un jour off. Sur la table point de brioche dorée, de pain aux céréales, de croissants au beurre ou de pains au chocolat, point de Nutella, de beurre, de confiture, de fromage ni même d’œuf. Ce premier repas de la journée rime avec frugalité. Quelques pommes, un peu de raisin, des noix et voilà. Il y a également une bouillie d’avoine et une sorte yahourt liquide au lait végétal fermenté avec un drôle de goût. Pour ce premier matin, Nino (qui a très faim) a le malheur de tout mélanger. Le résultat n’est pas à la hauteur de ses espérances (c’est le moins que l’on puisse dire) et c’est le cœur au bord des lèvres qu’il se force à tout avaler.  Nous le regardons admiratifs. On a vraiment l’impression qu’il va vomir mais non, il résiste et gobe l’intégralité de son bol. Chapeau !!!

8h30, tous en cercle. C’est le moment du réveil musculaire. Intiam nous propose tout un tas d’exercices d’échauffement qui ressemblent à ceux de mes cours de théâtre ou aux entrainements de nos grimpeurs. Un peu de respiration, d’activation, de circulation et d’harmonisation. 30 minutes très agréables qui se terminent par une petite chanson : « Buen dia Madre Tierra, buen dia Padre Sol, Buen dia hermano Pajaro, tanbiem hermana Flor, Buen dia todos, Buen dia mi ». A la fin de ce rituel, Intiam nous répartit en deux équipe : le groupe de ramassage de noix et le groupe effeuillage de plantes. Aujourd’hui, les garçons ne peuvent pas faire de CNED car pas d’électricité et pas de connexion internet. Ils travailleront donc avec nous. Adam et Nino partent récolter les noix. Simon, Sam et moi allons effeuiller des branches de plantes séchées pour en faire des tisanes destinées soit à la consommation de la communauté, soit à de l’échange inter-communautés, soit à de la vente.  En effet, le modèle économique de la communauté repose en grande partie sur le troc avec d’autres communautés mais aussi sur les recettes provenant de leur produits. 

Tout le monde travaille de bon cœur sauf Nino qui déteste ramasser des noix. Bon, soyons honnêtes, ce n’est pas violent comme boulot. On nous explique même que, dès qu’on est fatigués, on doit faire une pause et que, si à un moment, on a envie de s’assoir dans la forêt pour communier avec la nature, c’est ok. Nous ne sommes pas trop habitués à cette façon de faire mais, encore une fois, on s’adapte. Simon a très très envie de se donner à fond et je sens qu’il trépigne un peu. 

A l’atelier effeuillage, c’est Corine qui nous explique comment procéder. Nous parlons avec elle du mode de vie d’ici et du fonctionnement de la communauté. C’est vraiment passionnant. Ce n’est pas évident d’échanger mais les quelques bribes d’espagnol apprises permettent de nous comprendre un minimum. 

11h30 : pause pour boire un thé et manger une petite collation (avec des pommes, du raisin, des noix et de la bouillie)

12h : rotation des équipes. Les effeuilleurs deviennent ramasseurs de noix et les ramasseurs … restent ramasseurs au grand dam de notre Nino qui n’en peut plus des noix !!!

13h30 : la cloche sonne. Le repas est prêt. Comme de coutume, cercle de gratitude avec le repas et mets végans, au grand dam de Samuel.

Le feu de bois pour chauffer l’eau des sanitaires a été allumé. Youpi !! Nino et moi en profitons pour prendre une bonne douche chaude. Chouette car ça n’arrive que tous les deux ou trois jours. Ca nous fait un bien fou, surtout à Nino qui reprend un peu de positive attitude. 

Cet après-midi, nous sommes au taquet mais … pas de boulot. En fait, le samedi après-midi et le dimanche, c’est off. On propose une partie de Séquence puis, peu à peu, tous les convives se dispersent pour vaquer à leurs occupations et nous nous retrouvons tous les 5. On ne peut pas dire qu’on soit épuisés par la tâche mais on en profite pour faire d’autres choses : jeux, sieste, lecture. Tout sauf du CNED et des écrans. Mais que vont faire les enfants ???? Eh bien, Adam et Sam partent tout simplement explorer la propriété et sont enchantés par la découverte de merveilleux rochers et de passages secrets.  Nino, Simon et moi faisons des jeux de cartes.

Vers 18h30, toujours personne. Nous nous demandons si un repas est prévu le soir ou s’il faut se débrouiller tout seuls. On n’ose toucher à rien. Finalement, vers 19h30, nos hôtes réapparaissent et s’activent en cuisine. La nuit tombe peu à peu et nous  finissons par manger tous ensemble. Les discussions vont bien train.  On nous interroge sur notre aventure de l’année. On explique notre projet. Les gens sont très intéressés. Ils posent plein de questions. On parle en espagnol, en anglais, en italien, en français et en langue des signes. 

En allant nous coucher, Nino nous confie qu’il ne se sent pas bien ici. Que ça fait beaucoup de choses pas faciles auxquelles il faut s’adapter : la langue, la bouffe, les conditions sanitaires… En plus, il n’aime pas faire des tâches qui semblent ne pas avoir de fin (comme le ramassage de noix par exemple). Il est vraiment morose et nous dit qu’il souhaiterait partir plus tôt. Nous sommes bien ennuyés avec Simon mais avons confiance en notre kiki. D’ici quelques jours, il va arriver à s’adapter à n’en pas douter.

 

Dimanche 16 mars 2025

Kilampa / temps variable / 18°

Pas de réveil ce matin, c’est day off. On ne sait pas bien comment cette journée va se dérouler. On est un peu en roue libre. Les enfants veulent, depuis leur excursion de la veille, nous emmener au travers de la propriété pour nous montrer leurs découvertes. Nous partons donc à l’aventure avec eux, ils nous entraînent et nous voilà à escalader, ramper et découvrir de belles vues. Ils nous présentent des endroits incroyables, rochers fendus, jungle luxuriante. Ils ont nommé les différents lieux : il y a notamment Opéra et View Point. Nous faisons une pause sur un rocher nous offrant une incroyable vue panoramique. Nous appellerons cet endroit « Family break ». 

À notre retour, nous apprenons que nous avons raté le départ de certains volontaires vers le Rio, une rivière où l’on peut se baigner. Le lieu n’est pas loin. Il n’est qu’à 5km d’ici. Ce ne sera que partie remise. On se retrouve avec les autres volontaires et membres de la communauté qui sont restés là. On joue aux cartes puis c’est l’heure du repas. C’est aussi le tour de Simon, Adam et Samuel de profiter de la douche chaude. Un délice !

Il est prévu un temps de CNED pour les garçons avec le reste de batterie de leurs ordinateurs mais Samuel rechigne. Simon use de toute sa capacité de persuasion mais fait chou blanc. Qu’à cela ne tienne, il fait beau alors on en profite pour aller se balader tous les cinq. On escalade à nouveau des gros rochers, on esquive les pics, on se griffent aux méchantes plantes piquantes (dont je ne connais pas le nom). Les environs sont magnifiques, les collines, les vallées, le relief et la végétation. On savoure ce moment.

De retour à Kilampa, les enfants sont enfin prêts à travailler, je m’active donc à enchaîner de séances de français avec Samuel. Adam lit « La bête humaine » d’Emile Zola Il est sidéré par l’histoire qui est horrible et cruelle. Pendant ce temps Nino et Simon jouent encore avec les autres volontaires.  Après le CNED, un peu de lecture, de rolla bolla (Samuel et Adam sont au top) et de freesbee et l’heure du repas arrive vite. On retrouve le goût du pain ce soir, le repas est en mode sandwich avec deux sortes de pain, des légumes, du caviar d’aubergines et du riz. Samuel peut enfin manger à sa faim. 

A la fin du repas, les enfants partent dans leurs souvenirs d’enfance, c’est un doux moment partagé, ils ont l’air heureux. Même Nino qui, peu à peu, commence à s’acclimater. On part se coucher en poursuivant la discussion autour de ces souvenirs si proche et si lointains à la fois (notamment des souvenirs du bateau) avec un peu de nostalgie.

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