Samedi 22 février 2025
Heriot / Nuages / 18°
Comme chaque jour, Nino va s’occuper des poules : leur donner à manger, leur remettre de l’eau et ramasser les œufs. Je crois qu’il aime bien ça. Quand on y pense, c’est quand même extraordinaire d’avoir des œufs frais tous les jours ! TOUS LES JOURS ! Ca me donnerait presque envie d’avoir des poules. Mais non, très mauvaise idée. On a déjà un chat et ça suffit amplement. Dommage qu’il ne ponde pas d’œuf !
Ce matin, gros programme pour les wwoofeurs. Débitage de bois pour Simon (je crois qu’il commence à en avoir jusque là de couper du bois) et, pour Nino et moi, désherbage des « gorses » (encore elles ! ) et d’une autre plante invasive le « broom ». Comme on a dit NON au Round Up (on a tenu bon malgré les yeux de chiens battus et la voix plaintive de Margs), on en a pour 3h30 de boulot avec nos pauvres sécateurs ! Pendant ce temps, devinez ce que fait notre hôte? Elle se la coule douce sur son canapé. Grrrr ça m’énerve.
A midi, coup dur ! On apprend que Yoi, notre hôte du prochain Wwoofing en Argentine, est obligée d’annuler notre venue car elle a de gros problèmes de santé qu’elle doit traiter rapidement. Aïe ! Il faut qu’on trouve vite une solution de repli mais à 3 semaines de notre arrivée, c’est chaud !! Simon envoie des messages un peu partout sur les sites de Wwoofing et HelpX et nous demandons à Yoi si elle peut nous donner quelques pistes. Croisons les doigts pour trouver quelques chose sinon on se retrouvera en mode tourisme pendant un mois et ça, on préfère éviter car ce n’est pas du tout notre objectif.
Après le repas du midi, je dois me préparer pour la soirée de remise des prix. Adam me remplace pour aller ranger le bois coupé et jeter les résidus de taille des plantes ennemies dans le grand trou en haut de la colline servant de benne à ordures pour Margs. Ce sera sa séance EPS de la semaine pour le CNED. Ça ne lui fera pas de mal ! ☺️
Je me fais belle (enfin, autant que faire se peut). J’enfile ma seule robe mignonne. Je sors mes seules chaussures potables. Je me fais une jolie coiffure, j’ajoute quelques bijoux, un peu de maquillage prêté par Margs et me voilà fin prête ! Margs est très jolie dans sa robe de soirée noire, ça la change de ses tenues de fermière. Nous décollons Margs et moi vers 16h. Allez, salut les nazes !! Profitez bien de votre soirée entre mecs pour boire des bières et manger des pizzas en vous grattant les … devant un bon match de blair… foot.😜
Première étape de notre folle soirée : le mariage surprise de la nièce de Margs. La jeune Samantha et son fiancé ont convié tous leurs amis et leur famille à leur fête de fiançailles. C’est une tradition en Nouvelle Zélande. Quand les jeunes gens se fiancent, ils font une grosse fête et un an plus tard, quand ils se marient, ils font une nouvelle fête. Donc tout le monde est là pour les joyeuses fiançailles quand, SURPRISE, à 18h, Samantha arrive dans une magnifique robe blanche au bras de son fiancé et le mariage commence. Les invités qui n’étaient pas au courant, sont stupéfaits, les copains rient, les copines pleurent, la famille est très émue. Margs était dans la confidence donc je savais aussi. J’en profite pour observer à loisir les réactions des uns et des autres.
La célébration et les vœux sont pliés en 12 minutes chrono !! Un record ! C’est un moment très sympa même si j’ai bien du mal à discuter avec les invités car impossible de s’entendre à cause de la mauvaise insonorisation de la salle des fêtes. J’arrive quand même à échanger un peu avec le frère de Margs, fermier lui aussi. Un homme charmant bien rondouillet avec la moustache de Magnum. Il est adorable mais a un accent tellement prononcé que je ne saisis pas un mot de ce qu’il me dit. Je ne veux pas le vexer alors je hoche la tête et je ris à ce qu’il dit. Ça marche plutôt bien. Une heure plus tard, on reprend la voiture direction la soirée des OSTAS. Youpi!! Paillettes et sequins, me voici !!!
Les OSTAS ou Otago Southland Theatre AwardS sont des prix remis aux meilleurs spectacles de la région d’Otago. Je suis excitée comme une puce, un peu comme si j’étais à la soirée des Césars ou des Oscars. En arrivant, c’est le défilé de mode avec des robes toutes plus brillantes et extravagantes les unes que les autres. Il y a même un maître de cérémonie qui tentera d’être drôle toute la soirée mais qui visiblement ne le sera pas au regard des réflexions dépitées des invités autour de moi. Malheureusement, impossible d’avoir un avis sur ce sujet car je n’ai rien compris de ce qu’il racontait.
Je me sens tout à fait dans mon élément ici. Je discute avec toute sorte de gens que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam mais que je questionne autant que possible : un metteur en scène / agriculteur passionné de musique, une chorégraphe / agricultrice tentant de changer de métier suite à une difficulté physique qui la prive de danse, un compositeur enthousiasmé par les comédies musicales célèbres, une actrice amateur ressemblant comme deux gouttes de sang à Blanche-Neige et interprétant avec brio la chanson de Mary Poppins « Pratiquement parfaite », une fille alaskienne habitant à Dunedin dont le bras gauche complètement tatoué rend hommage à ce pays qui lui manque tant.
Les remises de prix sont entrecoupées par des extraits de comédies musicales. Je suis comblée !!! Margs, en tant que Présidente d’une des troupes de théâtre, remet elle-même un prix. C’est une autre femme, ici, parmi ses amis comédiens. Je découvre une Margs drôle, légère, prolixe, chaleureuse et très attentive aux autres. Je suis contente de la découvrir dans ce nouvel environnement.
Je prends beaucoup de plaisir à regarder les nominé.e.s se transformer en vainqueur.e.s, de les voir se mouvoir jusqu’à la scène, brandir leur superbe trophée et se répandre en remerciements. La jolie Blanche-Neige gagne le prix de la meilleure actrice de comédie musicale (voir photo ci-contre). Je suis ravie pour elle car elle a un vrai niveau de professionnelle. J’aurais tellement aimé assister à l’une des représentations de Mary Poppins. Dommage !
La soirée se termine par l’ouverture de la piste de danse avec un groupe en direct qui joue des morceaux pop et rock. Je me déhanche seule sur la piste sous les yeux rieurs de Margs. Il est déjà presque minuit. Le carrosse va bientôt se transformer en citrouille. Il est temps de rentrer.
Nous ramenons une jeune fille de 15 ans chez elle. Elle fait du théâtre avec Margs et habite juste à côté de chez elle. J’en profite pour papoter encore un peu. Elle rentre au lycée cette année et elle souhaite devenir agricultrice comme ses parents et son frère. Je l’interroge sur ce choix et elle me dit que c’est un secteur qui a de l’avenir en Nouvelle Zélande. En effet, au cours des différentes discussions de la soirée, je suis rendue compte que le métier de fermier/agriculteur était très développé en Nouvelle Zélande. De nombreux amis de Margs sont eux-mêmes agriculteurs ou agricultrices et élèvent de vaches pour vendre la viande. Dans les lycées généraux, l’une des options principales à partir de la classe de seconde est « agriculture et science de la nutrition des animaux ». Les élèves sont tous largement encouragés à choisir cette voie, fille ou garçon peu importe. Coïncidence fort à propos, je viens tout juste de lire un post insta sur l’impact de la consommation de viande sur le changement climatique. Et c’est pas joli joli. La production de viande constitue une énorme source d’émissions de CO2. Selon l’ONU, il est responsable de 12% des émissions de gaz à effet de serre. Il faudrait donc redire notre consommation pour bien faire. Mais allez dire à tous ces gens qui vivent exclusivement de leur vente de viande qu’il vaudrait mieux pour la planète qu’ils changent de métier.
En parlant de nourriture, cette journée m’a permis de croiser une grande quantité de néo-zélandais.es en un temps très court (entre 300 et 400 personnes, mariage et OSTAS compris). Il s’agissait de gens de tous âges et de toutes classes sociales. Le constat est simple : une grande partie des néo-zélandais est en surpoids. J’aurais d’ailleurs à ce sujet une discussion avec Margs qui me confirmera cela en m’expliquant que les kiwis ne savent pas vraiment cuisiner et se nourrissent très souvent de plat préparés gras et sucrés. C’est intéressant car, jusqu’à présent, les personnes que nous avons rencontrées dans nos volontariats cuisinaient toutes des plats fait maison. Il pouvait effectivement s’agir de repas gras et/ou sucrés mais ni plus ni moins qu’en France. Nous n’avons jamais eu droit à des plats tout prêts. Margs me dit aussi que l’obésité est un problème de santé national, particulièrement chez la population Maori. En faisant quelques recherches, il s’avère qu’une étude de 2020 de l’OMS révèle qu’1 adulte sur 3 dans le pays est obèse. C’est énorme ! (c’est le cas de le dire)
Nous rentrons vers une heure du matin, crevées. Il fait un froid de canard en sortant de la voiture. L’automne arrive. Je trouve mes hommes en plein sommeil. Je troque ma tenue de gala contre mon pyjama et je m’endors moi aussi des étoiles plein les yeux. Merci Margs pour cette soirée. C’était vraiment super ce moment toutes les deux. Nous avons bien discuté et bien ri aussi. Incroyable de voir la transformation entre Margs la fermière et Margs la comédienne. Espérons que ce soit la comédienne qui se réveille demain matin.
Dimanche 23 février 2025
Heriot / Soleil / 19°
Day off aujourd’hui. Les wwoofeurs ne wwoofent pas. On avait prévu une sortie rando mais, après réflexion, il semble plus raisonnable de profiter de la journée pour avancer sur le CNED avant de partir pour notre road trip de 10 jours où la connexion internet sera plus hasardeuse.
Margs se lève assez tard mais se prépare vite car, aujourd’hui, a lieu un concours de vaches. Des juges vont débarquer chez elle d’une minute à l’autre pour évaluer une trentaine de ses bovidés. Bon, la soirée d’hier n’a été qu’un rêve. Margs a bien enfilé ce matin son ancien costume de fermière et la distance entre nous réapparaît. Un peu désœuvrés, Simon et moi allons jeter un œil au concours et sommes embauchés aussitôt pour ouvrir et fermer les portes des enclos afin d’aider à guider les bonnes vaches devant les juges. Pendant une bonne grosse heure, c’est un ballet de vaches et de veaux qui a lieu sous nos yeux curieux. Les enfants viennent observer quelques minutes mais ne sont pas passionnés et repartent vite
regarder des vidéos youtube faire du CNED.
On constate que les juges tournent autour des vaches, les font marcher, les touchent, les poussent un peu, tout ça en griffonnant des trucs sur leur feuille de papier mais rien ne nous semble évident quant aux qualités nécessaires pour gagner. Le frère de Margs, rencontré au mariage de la veille, accompagne les juges pour les balader de ferme en ferme. J’en profite pour lui demander quels sont les critères de sélection de ce concours. Le frère de Margs me répond avec son accent à couper au couteau « Ma chère Charlotte, pourquoi as-tu choisi Simon pour mari? « . « Euuuuuuh, parce que je l’ai trouvé beau et intelligent et j’ai aimé sa personnalité » (en vrai, je ne savais pas trop quoi répondre mais Simon était à côté de moi et je ne voulais pas griller mon mariage bêtement). Le frangin me répond « Eh bien, c’est pareil pour les vaches ». Point ! Et il nous laisse en plan avec juste cette phrase pour explication. Bon, comme on n’est pas certains d’avoir tout bien compris, on demande des précisions à Margs. Elle nous explique que le critère principal est le caractère. Il faut que la vache soit obéissante et gentille. Ah, d’accord, je comprends mieux car c’est en effet comme ça que j’ai choisi Simon (ou peut-être que c’est lui qui m’a choisie…). 🤔
Après le départ du jury, Simon est à nouveau réquisitionné pour aller réinstaller les bêtes dans leurs enclos et replacer correctement les barrières. Nous venons enfin de passer un moment chouette où on peut voir quel peut être le travail de Margs dans sa ferme.
Dans l’après-midi, les garçons retournent faire du vélo. Sauf Nino qui bouquine. Il relit pour la seconde fois les tomes du roman « Pierre d’Angle » et il est à fond. C’est vrai que c’est un super livre que nous recommandons chaudement aux lecteurs qui aiment l’aventure, l’amour et un peu de fantasy. Simon, lui, accompagne les garçons en courant à côté des vélos mais, quand les vélos s’arrêtent après 3 tours de pâté de maison, lui décide de continuer et on ne l’arrête plus. Après plusieurs semaines sans courir, il fait un semi marathon en 5 min 34 au kilomètre !!! Rien que ça ! Quand je dis qu’il a besoin de se dépenser physiquement, c’est la vérité vraie ! De mon côté, j’arrive à avancer un peu sur le blog mais c’est vraiment difficile d’avoir accès à l’ordinateur, puis on termine le devoir de français avec Samuel sur la poésie quand il rentre du vélo.
Margs, elle, a été suffisamment active ce matin et décide donc de passer l’après-midi dans son canapé et de glandouiller devant la série Yellowstone dont elle met le volume à fond. Restons calmes. En fin d’aprem, alors que je me suis posée dans un des fauteuils extérieurs pour prendre un petit bain de soleil, j’ai la bonne surprise de voir Margs se joindre à moi. On papote de tout et de rien. Je l’interroge se ses choix de vie, le fait de vivre seule et si sa situation actuelle avec son immense propriété et ses bêtes la comble. Je lui pose des questions sur sa famille et elle m’interroge sur la mienne. C’est un moment intime et très agréable.
Ce soir, on profite de la bonne ambiance pour faire un jeu, même si les enfants ne sont pas emballés. Ils sont sympas car ils ronchonnent mais ils jouent quand même. Moment étrange : Margs nous dit qu’on va lui manquer quand on sera partis. Info ou intox? Difficile à dire.
Lundi 24 février 2025
Heriot / Soleil / 21°
Dernière journée de travail. Margs est partie travailler. On est peinards.
Allez, on ne change pas une équipe qui gagne : c’est coupe et rangement de bois pour Simon, jardinage et désherbage pour Nino et moi. Le moment fun de la journée arrive vers midi quand on va porter toutes les mauvaises herbes dans le trou / déchetterie. On appelle Sam pour faire la balade en quad et on s’amuse comme des gamins. Pour la dernière heure de travail, on nettoie et on range les outils utilisés. Ils seront précieux aux prochains volontaires.
Après un excellent repas composés de légumes et de côtes d’agneaux (on n’osait pas les prendre au début du séjour dans le congélateur de Margs mais, bon, après tout, elle nous fournit la viande alors on se dit qu’on peut se permettre), on commence à préparer nos sacs car on part demain. On fait une très grosse séance de CNED en prévision des 10 jours de balade. Simon fait du ménage puis regarde une mini série sur le basket avec Sam. On finit la journée par un petit bain de soleil au jardin en amoureux pour faire le point sur notre road trip à venir et par des super croque-monsieur fait maison. Miam !
Margs est rentrée vers 16h mais on ne l’a pas beaucoup vu car elle est partie se reposer dans son canapé. On partage quand même le repas du soir avec elle même si elle a repris son régime hyper protéiné et ne peut donc pas voler manger nos croque-monsieur. La soirée est un peu tristounette.
Mardi 25 février 2025
Heriot / Grisaille et pluie / 17°
Ce matin c’est réveil à 6h45 pour moi. Hier, j’ai promis à Margs de l’accompagner dans sa balade quotidienne. Nous partons donc à 7h pour une marche rapide de 3 km autour du pâté de maison. Cet exercice physique fait partie de son plan d’action pour perdre du poids. Une légère bruine nous accompagne durant les 40 minutes du trajet. C’est plutôt sympa ce moment. En fait, je constate qu’elle est plutôt détendue quand on est entre filles mais, dès que les gars sont là, la relation est beaucoup plus tendue. A méditer …
En rentrant, je trouve les garçons au petit déjeuner. Simon fait ensuite deux séances d’italien avec Sam pendant que je fais un petit point administratif. C’est un peu la cata niveau budget. Si on avait trop dépensé en Norvège et en Australie, les économies réalisées au Vietnam et en Indonésie avaient compensé. Malheureusement plus de caisse de secours pour la Nouvelle Zélande et les prix sont beaucoup plus chers que mes prévisions et il y a toujours un truc en plus à acheter. Conclusion, on est à plus de 1000 € au-delà de notre prévisionnel. Espérons que les mois en Amérique du Sud nous permettront de compenser.
A 10h, Margs part travailler. Elle a gentiment proposer à Simon de le déposer à l’aéroport pour qu’il récupère notre voiture de location pour les 10 jours à venir. Adam l’accompagne parce, évidemment, rien de tel qu’une petite salle d’escalade avant de prendre la route. Et il y en a une pas mal à Dunédin, pourquoi s’en priver !!!! Le voilà le trou dans le budget : les salles d’escalade et les glaces bien sûr !!!!
Pendant ce temps, Nino, Sam et moi on fait du CNED, du rangement, du ménage et du blog. Je suis horriblement en retard. Je profite des quelques heures en tête à tête avec le PC d’Adam pour tenter de rattraper … en vain !
16h30. Les gars sont de retour enchantés. Ils ont bien grimpé. La voiture de location est super top et on parvient sans aucun tétris à mettre tous les sacs dans le coffre. Contre toute attente, les « au revoirs » avec Margs sont chaleureux. Elle nous prend dans ses bras et nous redit qu’on va lui manquer (c’était donc vrai?). Je n’ai pas de larme à l’oeil en partant mais j’ai quand même un gros coup de mou dans la voiture. Je crois qu’on aurait dû rester 3 semaines pour vraiment apprendre à mieux la connaître. Elle commençait à se détendre. Dommage. Merci Margs de nous avoir accueilli chez toi, d’avoir laissé vivre sous ton toit une famille bruyante et envahissante. L’expérience n’a pas été aussi heureuse que nous l’aurions voulu mais toute chose est bonne à prendre.
Finalement, avec ce volontariat, nous aurons fait partis des nominés dans la soirée des trophées Helpx, concourant dans la catégorie « Meilleur travailleur de l’extrême » et « Meilleure relation humaine ». Si nous remportons le premier trophée haut la main grâce à la participation active de Simon, nous passons complètement à côté du second. On ne gagne pas à tous les coups.
C’était un volontariat pas fou mais dont on parlera probablement longtemps, un peu comme notre charmante expérience chez Libby et Bryan. Nous apprendrons d’ailleurs que leur chat borgne est mort. Heureusement que nous n’y étions pas à ce moment-là !! Ils ont l’air dévastés sur les textos qu’ils nous envoient..
La route pour rejoindre notre AirBnB à Hawea est absolument magnifique. Nous retrouvons notre liberté de se mouvoir et les splendeurs qui l’accompagnent. Nous connaissons notre logement pour y avoir déjà séjourné. C’est le fameux camping du lac paradisiaque. Nous nous installons donc rapidement et passons une soirée tranquille. C’est quand même beaucoup d’émotions de quitter un volontariat. Je suis épuisée et m’endors très vite tandis que les garçons continuent de jouer encore un peu sur leurs téléphones avant de plonger à leur tour.